Passant une
seconde soirée a Cambria, nous voici partis pour une autre table avec une
sacrée réputation. D’entrée je vous dis que l’on en ressort avec le sourire aux lèvres… Située dans la rue principale de ce village, Madeline’s est en même
temps un restaurant et un magasin de vins.
Une jolie
petite maison de l’extérieure bien décorée mais c’est un peu la
surprise à l’intérieure car la pièce principale est partagée en deux. Un côté « wine-bar »
et magasin ; un côté restaurant ; le tout partagé par une paroi en
milieu de pièce.
La salle
donc de restaurant est plutôt petite et les tables rapprochées. La décoration
est plutôt classique presque comme dans un restaurant français bourgeois.
La carte
propose un ensemble de plats qui sont issus de la cuisine américaine
traditionnelle de restaurant mais on peut y déceler une touche française.
Pour
commencer je prendrai des coquilles Saint-Jacques poêlées et servies sur une
duxelle de champignons et beurre blanc. Arrive une coupelle avec quatre
Saint-Jacques ; sur le dessus une poignée de roquette et dessous une sauce
un peu compacte. Pour moi la Saint-Jacques est trop cuite car légèrement
filandreuse et la sauce est quand même un peu étrange avec ce mélange de
champignons hachés incorporés dans ce beurre blanc. Cela manque de finesse et d’équilibre
au palais.
Autre
entrée avec des cakes de crabe et homard accompagnés d’une compote de poireaux et
aioli au thym citronné. Rien à redire sur ce plat car les cakes sont bien
cuisinés.
En plat
principal je prends l’agneau local Tepeyac. Je ne sais pas ce qu’est Tepeyac et
je ne le saurais probablement jamais…mais voila de quoi cela consistait. Deux
carrés de côtes recouverts d’une sauce moutardée ; le tout sur une base de
purée de pommes de terre et sur le côté quelques carottes et brocoli. L’agneau
est de très bonne qualité et parfaitement cuit selon ma demande, à savoir rosé.
La ou cela me gène c’est cette purée quasi mélangée avec la sauce qui après
quelques coup de fourchette devient une masse mélangée franchement pas agréable
a manger avec la viande. Un dressage inexistant dans une assiette qui aurait pu
être un peu mieux organisée. La sauce moutarde étant tout à fait correcte.
Deuxième
plat principal avec le lapin aux prunes, un demi-lapin braisé avec des prunes
fraiches et des herbes, pommes de terre et légumes. L’assiette arrive et l’on a
vraiment l’impression que « c’est déposé » en vrac. On se demande où
sont les pruneaux et en regardant bien, on trouve deux boules violettes qui ont
l’apparence des ces pruneaux mais en réalité il s’agit de pommes de terre
violettes ! Le plus surprenant sera de trouver sept pommes de terre sur
cette assiette. Certes, des violettes mais aussi des rouges et des standards.
Quelle idée de vouloir remplir cette assiette de cette manière… Le lapin lui
souffre d’être sur certaines parties d’être trop sec et l’on se demande ou la
sauce aux prunes se trouve. Nous apprenons que cela a cuit dans la sauce… Le
serveur nous propose de nous en rapporte et grand étonnement, ce n’est pas de
la sauce qu’il apporte mais des morceaux de prunes ! Un plat à nouveau mal
présenté et une mauvaise réplique de cette fameuse recette française. Ce n’est
pas mauvais mais cela demande du travail…
Comme je
souhaitais boire un vin de la region, on nous a proposé un August Ridge,
Sangiovese 2006, Paso Robles. C’est aussi un magasin de vins donc je m’attendais
à quelque chose de bon et ce fut vraiment le cas. Un vin de style italien bien
fruité avec de jolis tannins.
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