vendredi 29 septembre 2017

Absenta Bar, Barcelone




La Barceloneta reste un lieu plein de coins assez particuliers et la majorité des touristes ne font que longer le Passeig ou au mieux traverser le quartier au pas de course pour rejoindre le bord de mer. On y trouve certaines tables d’une grande authenticité, mais aussi beaucoup de mauvaises tables et également quelques bars. Celui dont je vais vous parler est un peu caché mais mérite vraiment de s’y attarder car il ne ressemble qu’a peu d’autres bars que je connais en ville.  L’« Absenta bar » au bout de la rue Sant Carles ne ressemble pas à proprement dire à un bar mais plutôt à un coin de rue avec un restaurant sans charme extérieur particulier.


Mais une fois à l’intérieur il s’agit de tout à fait autre chose. Un lieu presqu’un peu magique, un peu décalé dans le temps, une sorte de caverne d’Ali baba. La décoration est absolument magnifique et l’ambiance plutôt envoutante avec ce côté très intime et ces lumières douces. Un peu une bibliothèque, ou alors un musée, voir une galerie artistique, un mélange de styles très inattendu. Sofas, étagères remplies de bibelots, livres, anciennes lithographies, marionnettes, un vrai trésor qui vous ne manquerez pas de contempler.





Le bar est absolument splendide avec ces diverses lumières au plafond où même sur les petites tables tout autour. Armoires pleines d’objets mystérieux, peintures et photos d’un autre siècle, on ne se lasse pas de découvrir l’endroit.



Comme le nom l’indique clairement, il s’agit d’un bar où l’on sert de l’absinthe et vous pourrez contempler dans certaines vitrines d’anciennes bouteilles de ce breuvage, d’anciennes affiches qui vantent cet alcool. Il faut se rappeler que cet alcool était considéré comme étant dangereux car donnait des hallucinations.






On s’assiéra soit autour d’une des petites tables ou encore mieux dans l’un des fauteuils au cuir rouge.


Ou encore dans le coin où se trouve un canapé de cuir vert mais qui semble en ce moment être la propriété d’une seule personne…


Le barman est là pour vous préparer l’un de ses cocktails dont lui seul a le secret. L’autre surprise c’est la musique de fond qui est un savant mélange de rock des années 70, qui passe de Hendrix aux Doors et parfois même du krautrock. Donc ici de préférence de l’absinthe mais pas simplement servie.


Des apéritifs, des cocktails classiques, des mojitos et des cocktails à l’absinthe. C’est surtout ces derniers que je vous recommande. L’excellent « El Pintor » à base d’absinthe, de citron vert, de jus de citron, de sirop de sucre brun et de l’eau gazeuse. Pas très éloigné d’un mojito sans menthe avec l’absinthe comme saveur principale. Nous avions commandé autre chose que ce mojito classique qui arriva et qui sympathiquement nous fut offert.


Mais aussi un fabuleux mojito au basilic avec du rhum brun, du basilic, du citron, du sirop de sucre et de l’eau gazeuse. A priori le barman est aussi italien, ce qui pourrait expliquer le pourquoi de cette très intéressante association de saveur.


Un superbe bar d’un autre monde où l’on peut passer un moment très inhabituel, des cocktails de qualité, une ambiance vraiment irréelle.

jeudi 28 septembre 2017

La Cava, Barcelone




J’avais bien apprécié « La Pepita »  il y a quelques mois de cela, établissement assez créatif non loin du Passeig de Gracia. Cette fois-ci c’est la découverte de l’établissement jumeaux ou probablement petit frère, « La Cava ». Un second endroit plutôt considéré comme bar à vermut qui ne se trouve qu’à quelques mètres de l’autre. Donc plutôt théoriquement plus simple et plus axé pour l’apéritif et éventuellement une restauration rapide au bar. Mais en réalité il ne s’agit pas tout à fait de cela. Presque la même devanture, avec une carte affiche sur des panneaux extérieurs à même la rue.


Dans l’entrée, un comptoir pour principalement prendre un verre et manger en cas d’affluence. Les tapas du jour affichés sur un vieux panneau publicitaire.
 


Un peu plus loin la cuisine ouverte sur ce bar avec jambons, siphons, fruits et légumes dans des corbeilles.



Une salle au fond avec tables et chaines. Etonnement, la décoration de cet établissement est presqu’identique à l’autre ou plutôt dirons-nous le style de décor. Inscriptions un peu partout sur les murs, côté légèrement bohème, faïences blanches, lumières industrielles et bouteilles sur des étagères. Même matériaux de construction que « La Pepita ».





En fait ce qui diffère chez « La Cava » c’est principalement la carte. Peut-être que la formule est différente le soir ou à l’apéritif mais à midi il s’agit d’un menu de tapas en 3 services au choix. Possibilité de choisir également à la pièce mais le coût est tellement amical (13 euros pour une entrée et le plat principal) qu’il serait dommage de ne pas prendre la formule avec en plus vin et dessert ou café.  A première vue ce qui peut aussi différer, c’est le type de cuisine. Peut-être un peu plus classique et souvent des plats ménagers avec des produits de saison.  Les calamars frits avec une mayonnaise au kimchi sont très bons, servis sur une salade mélangée.


Le houmous avec des betteraves et fenouil marinées est plutôt bien fait mais il manque cruellement de saveur car il n’y a pas d’ail dedans. Ingrédient absolument essentiel dans cette recette et qui de plus ne devrait pas effrayer la clientèle locale !


Les croquettes aux crevettes sont légères avec une farce bien assaisonnée, pas huileuses.


En plat principal, la casserole catalane de poissons aux tomates, haricots verts et oignons de printemps. Une cassolette qui sort du four, un plat assez simple mais parfaitement réalisé et qui comme je le disais plutôt style cuisine familiale.


Même commentaire pour le ragout de poulet avec une sauce romesco et purée de pommes de terre. Je découvre pour la première fois cette sauce en version chaude, la purée est onctueuse.


Un verre de vin blanc chacun suivi d’un expresso. Une prestation au-delà de tout ce que l’on pourrait espérer pour 13 euros. Une cuisine simple mais parfaitement exécutée, un cadre informel, parfait pour un repas rapide au déjeuner.