Il est
toujours appréciable de faire une halte dans la vallée du Rhône lorsque l’on
descend comme l’on dit vers le sud. Cette fois-ci c’est non loin de l’inévitable
centrale du Tricastin, dans le petit village de Cliousclat non loin de
Mirmande que se trouve « la Treille Muscate ». Un très beau lieu un
peu caché où semblerait-il la poterie soit l’occupation principale. Une maison
de village de pierre et partiellement recouverte de lierre.
Sur le devant une petite terrasse face à la salle de
restaurant et aussi l’hôtel, ce qui est bien agréable si vous y êtes le soir.
Sur le mur une ardoise qui vous mettra l’eau à la bouche avec ses suggestions
du jour et qui vous indiquera l’on peut également y venir l’après-midi pour
prendre un dessert ou une boisson.
On entrera donc par la porte de cette auberge pour rejoindre
la salle à manger qui se trouve devant une grande porte vitrée.
La première salle du restaurant est poutrée et la seconde en
partie voutée, illuminées délicatement, le mobilier est ancien, la décoration est
classique mais parfaitement dans le ton de cette maison. Une impression de
douceur et de bien-être immédiatement vous viendra à l’esprit.
Quelques marches plus bas, une seconde petite salle tout
aussi confortable et vraiment des plus conviviale. Armoires en bois, poteries
probables de la région, quelques fleurs dans des vases.
Et une dernière salle avec une vue sur la plaine.
La carte du
jour propose un très joli menu tarifé à 31 euros et avec trois services. Toujours
un choix de plats pour l’entrée, le plat principal et le dessert construit
autour de produits saisonniers.
Pour démarrer, une fricassée d’escargots en persillade, risotto de pomme de terre. Les
escargots sont vraiment moelleux, déposés sur un concassé de pommes de terre,
un jus d’herbes, l’ail frais en tranche confite et un peu de mâche sur le
dessus. C’est léger, gouteux et très réussi.
Autre
entrée avec les asperges rôties, royale de morilles, émulsion au lard paysan.
Une assiette toujours aussi gourmande, bien assaisonnée.
Les plats principaux
sont particulièrement gouteux et lorgnent vers une cuisine provençale très
rassurante avec tout d’abord la poitrine de cochon du Ventoux confite, pommes « grenailles ».
Viande tendre, fond de sauce absolument parfait. Un légume aurait été le
bienvenu.
Mon agneau
des comtes de Provence grillé au thym frais, écrasé de pommes de terre à
l’huile d’olive est lui aussi excellent. Viande parfaitement cuite car encore
rosée, l’écrasé léger, quelques jeunes aubergines justes grillées.
En dessert,
la douceur à la fève Tonka, fraises de pays et biscuit pistaché. Une succession
de saveurs et de textures très plaisantes dans ce dessert.
Mon baba au
rhum arrangé est présenté dans une verrine avec de la crème chantilly et
accompagné d’un sirop et un petit verre de rhum très parfumé.
Avec ce
repas un agréable Côtes du Rhône Château de La Rolière, Brézème, Cuvée Maurice
Marchal 2013.
Une très
jolie halte dans la Drôme, une cuisine locale bien pensée avec des belles assiettes,
des produits de qualité et tout ceci dans un cadre très agréable.
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