Fin de soirée dans un des lieux les plus réputés pour leurs cocktails, Tales
& Spirits. Un bar mais qui fait aussi restaurant dans une vieille maison d’Amsterdam
sur plusieurs niveaux. Nous n’avons pas dine mais simplement bus quelques breuvages…
Une jolie enseigne extérieure vous indiquera l’endroit avant d’arriver
dans une jolie salle assez classique avec ses murs de briques apparentes, un
bar et un ensemble de tables en bois où l’on vient prendre ces fameux
cocktails.
Sur les murs quelques anciennes affiches du passé faisant la promotion
pour des alcools.
Au plafond quelques lustres de cristaux amènent une touche un peu baroque à l’ensemble.
Le très aimable et sympathique barman qui semble être l’un des associés
vient prendre la commande mais nous questionne sur nos préférences afin de
choisir le cocktail idéal pour chacun d’entre nous. Je ne suis pas très habitué
à boire des cocktails mais je dois reconnaitre qu’en regardant la carte, les
noms de ceux-ci me sont totalement inconnus, ce qui signifie qu’ici ce sont
plutôt des créations que des standards que l’on peut trouver un peu partout
ailleurs.
Par exemple le « It’s So fluffy… » ou le « The Girl Next Door » sans
omettre le « Little Miss Trouble ». Chaque cocktail a sa description.
Non pas simplement la liste des ingrédients mais une petite histoire qui décrit
les circonstances où ce cocktail a été créé.
Certains furent choisis de la carte et d’autres furent suggérés par
notre barman.
Je me rappelle du « Shut the F#$k up
George!” dont l’histoire est…. « Parfois vous souhaitez que
quelqu’un arrête de parler… Ainsi, pour notre bon ami George qui n’arrête
jamais de parler jusqu’à ce qu’il ait un verre à la main… 30-30 de tequila
Reposado, du citron vert pressé, de la marmelade d’orange, du sirop d’agave,
servi sur un peu de glace. Ainsi nous
stopperons le jacassement à vos oreilles… ».
Ou alors le « Madame Moustache »… « Une joueuse américaine
réputée proche de la frontière ouest qui a passé sa vie à jouer au Blackjack. Du
whisky blanc Bootlegger
white whiskey, Pierre Ferrand dry Curaçao, sirop de fève Tonka, du jus de citron frais,
blanc d’œuf et une touche de whisky en tonneau Fee Brothers ».
Deux
exemples sur peut-être une vingtaine de créations. Cela vous donne un peu le
niveau de sophistication auxquels il faut s’attendre. Chaque cocktail fut
particulièrement bien dosé avec chacun leur particularité. Parfois citronné, parfois
un peu d’amertume et jamais soit trop sucrés ou trop écœurant.
Ici cela
sera comme vous le comprendrez des cocktails que l’on pourra qualifier de « gastronomiques »
dans un cadre très plaisant et une superbe ambiance. Pas celle des traditionnels
clubs avec une musique forte mais celle d’un lieu où l’on vient se détendre et
prendre du plaisir à découvrir de nouvelles boissons.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire