En route pour Santander c’est dans le
minuscule village de Langre que j’avais repéré une « Posada » plutôt sympathique
pour la nuit, non loin de magnifiques falaises et plages.
N’ayant pas vraiment repéré de tables dans le
coin, c’est donc en questionnant le propriétaire de l’hôtel et lui indiquant
que nous n’avions envie que de manger du poisson qu’il nous dit de nous rendre à
Somo dans la baie de Santander.
Un petit village qui semble être un lieu très
fréquenté par les surfeurs, pas franchement pittoresque, sans beaucoup de
charme, avec une rue principale où l’on trouve quelques restaurants.
Nous voici don arrivés au « El Galéon De
Somo », un établissement plutôt classique de l’extérieur et aux couleurs
locales.
Un bar avec quelques clients, un intérieur avec des tables aux nappes
blanches et bouteilles d’olives sur le dessus, sol carrelé, TV avec évidemment
du football. Pas de décoration, pas de charme… On vient ici probablement pour
la qualité des produits et la fraicheur des poissons.
Jouxtant la salle principale, une terrasse
abritée où nous irons nous restaurer.
Quelques pas dans la salle principale et c’est
à côté du bar que vous pourrez observer le vivier où dans lequel se trouvent
homards et coquillages. Au bar la clientèle consomme principalement du vin, car
au vu du logo « Amor del vino », on s’imagine bien que l’établissement
propose une jolie sélection de bouteilles.
La carte nous est amenée par probablement le
patron qui nous parle de la pèche du jour et des poissons disponibles ;
Dorade, Saint-Pierre, Sar, Turbot.
Nous choisirons pour commencer des poulpes à
la plancha. Deux tentacules grillés,
déposés sur une purée de pomme de terre à la texture plutôt fine, du piment
doux sur le dessus et huile d’olive. Un grand classique qui change du poulpe à
la Galicienne mais avec les mêmes composantes. C’est bien préparé mais
malheureusement l’une des tentacules est plus caoutchouteuse… difficile de
comprendre pourquoi… Différent poulpe ? Epaisseur ? Difficile à
savoir…
En plat principal, un turbot qui est de toute
première fraicheur, vendu au poids. Simplement poêlé à l’huile d’olive et prétranché.
Une légère sur-cuisson mais c’est comme cela que le poisson est mangé ici… il
ne faut pas s’attendre à d’autres cuissons.
En accompagnement, des pommes de terre
saupoudrées de piment doux et d’huile d’olive.
Une bouteille de Guitian blanc Goldeo Valdeorras
pour accompagner ce simple repas, bien préparé mais sans trop de relief.
Un
restaurant de poisson très classique, surement le meilleur de cette petite
ville mais il ne faut pas s’attendre à trop de merveille non plus.
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