Santander, jolie ville de Cantabrie où les
établissements modernes jouxtent ceux qui n’ont pas changés depuis des dizaines
d’années. C’est aux alentours des 14 :00 qu’après quelques hésitations,
que nous choisirons au centre-ville, la « Bodega Cigalena ». Dans une
petite rue, la devanture ne prête pas à confusion. Des fers forgés dans un pur
style hispanique indiquent sans équivoque le lieu.
Un
lieu qui se réclame être un musée du vin, un bar et un restaurant. C’est une
fois à l’intérieur que l’on réalise que tout cela est fort vrais et comme l’extérieur
dans un pur style hispanique traditionnel. Des bouteilles, il y en a partout…
Derrière des fenêtres, le long des murs et même au plafond ! Il n’y a pas
un centimètre de libre ou alors c’est pour laisser de la place aux tables du
restaurant et à un bar.
C’est en regardant de plus près dans les
vitrines que l’on dénichera de grands crus espagnol mais qui probablement sont
plus là pour la décoration que pour être dégustés. Lumière, chaleur mais
surtout la plupart des bouteilles ont le col plutôt bas. Ceci n’empêche pas d’admirer
les Vina Tondonia 1934, le Murrieta 1958 et même des bouteilles de 1842 et 1811.
Quelques Vega Sicilia des années 40 et 50.
Dans un coin de cette pièce musée, le bar… On
y déguste évidemment des crus au verre. Un très joli bar où il est également
possible de soit déguster les tapas du jour, soit même commander ce que l’on
appelle des « raciones » qui sont des assiettes de taille moyenne
avec des plats chauds.
Entre le bar et la salle à manger, vous aurez
également le loisir de contempler d’autres bouteilles qui elles semblent être
encore plus ancienne que celle du couloir à l’entrée.
Les tapas sont plutôt ici classiques et je
précise bien tapas et non pintxos. Des bocadillos, petits sandwichs au jambon,
diverses croquettes, et même certains avec de la morue.
La tortilla s’est avérée être plutôt bonne
bien que j’apprécie quand elle est un petit peu moins compacte, à la limite d’être
très légèrement baveuse à l’intérieur.
Une très bonne morcilla qui est le boudin au
riz espagnol, servit chaud avec une tranche de pain.
Le chorizo légèrement épicé lui aussi est
réchauffé et placé entre deux tranches de pain. Le goût du piment est fameux.
Les croquettes à la morue mériteraient d'avoir un goût plus prononcé.
Au fond, la cuisine et devant celle-ci les très jolies viandes bien rassies ou pêche du jour pour le restaurant attenant.
Ce dernier en longueur avec ses murs de catelles à l’air tout à fait plaisant
bien que je ne puisse pas me prononcer sur le contenu des assiettes, n’y ayant
pas mangé.
Ne pas oublier de lever la tête car au
plafond se trouve un impressionnant système de stockage des bouteilles qui
étonnement sont enveloppées de papier cellophane transparent. Est-ce le système d’air conditionné du plafond
qui maintient la température constante ou n’est-ce que de la décoration…je ne le
saurai jamais… Aussi, les jambons qui pendent sont ce qu’il y a de mieux en Espagne
car il s’agit de ceux de Josélito, celui préféré des grands chefs, affinés 4 ans,
des grandes réserves Bellota.
Probablement qu’il y a une « vraie »
cave car cet établissement a la réputation d'être la huitième meilleure cave à vin en Espagne
avec non loin de 13000 bouteilles ! Un vrais lieu rustique espagnol à ne
pas manquer soit pour prendre un verre et déguster quelques bon tapas avec de
très belles charcuteries ou alors avoir un repas plus conséquent.
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