mercredi 25 septembre 2024

Aüc Bar, Barcelone


Il y a comme cela un peu comme des revenants en ville comme par exemple le chef Joan Martínez que peut-être certains ont connu. Il y a un certain nombre d’années, une des « tables à tapas » la plus renommée chez les foodistes car inventive mais aussi informelle, s’appelait « Inopia ». C’était Albert Adria frère de qui vous savez qui avait ouvert ce bar entre 2006 et 2010. Inopia » fut probablement le premier bar à tapas créatif de la ville est donc fût fermé en juillet de 2010. Albert se concentra comme on le sait par la suite sur « Tickets » et « 41º ». Une transformation de « Inopia »et cela devint « Lolita Taperia » sans Albert mais avec le même propriétaire ; Juan Martinez qui poursuivit son projet et la philosophie de l’ancien établissement en proposant les meilleurs produits dans un environnement coloré, voir ludique.


Départ par la suite à Ibiza puis retour en ville dans ce nouveau bar de la zone haute de Barcelone appelé AüC. On aurait pu s’imaginer quelque chose d’un peu nouveau, d’un peu hors des sentiers battus mais visiblement c’est une proposition très balisée qui est proposée dans ce quartier qui probablement n’est pas très à la recherche de quelque chose de différent. C’est étonnant d’observer à Barcelone le type de cuisine qui s’installe dans les quartiers.


Sant Antoni pour un peu de créativité, l’Eixample pour la gastronomie, Sants pour l’exotisme et Sarra Galvany pour le classique. Vous trouverez donc ici ce que l’on trouve finalement un peu partout, des tapas traditionnels, ce qui m’a à vrai dire un peu surpris mais c’est surement un choix délibéré, une assurance prise de ne pas se planter.


Local très joliment rénové avec un bar devant lequel se trouve quelques tables hautes et une salle dans le prolongement pour celles et ceux qui préfèrent être assis a des tables conventionnelles.


Des snacks pour l’apéritif, des salades, des macaronis de trois styles différents, des sandwichs, des plats à se partager un peu plus élaborés et dessert faits maison.


Comme recommandation des anchois de la méditerranée faits maison. Bon étant habitué à consommer des anchois type Nardin ou même de la méditerranée de la maison Solès, la comparaison s’impose et c’est un peu la déception, trop salé et un peu mincelet l’anchois.


Une décevante salade russe avec une ventrêche confite. Ce n’est pas ce qui manque en ville que cette salade mais franchement encore ajouter de l’huile d’olive sur de la mayonnaise c’est complètement passer à coté su sujet. Gras, indigeste donc et pas trop agréable en bouche. Par contre la ventrêche est très bonne car réalisée maison et n’est pas sèche comme c’est souvent le cas.


Les calamars à la romaine sont tendre mais le pourtour est un peu mou alors que cela devrait être tout de même un peu croustillant. Quand même un comble d’un peu rater cela.


Un merlu en sauce verte, mais une sauce qui colle un peu au palais car trop de maïzena dans cette dernière.


Les pates de calamar a feira sont eux délicieux, car tout est parfait dans la cuisson, le goût et la texture.


Les tripes et têtes sont un peu fades, la sauce manque de relief.


Le dessert est franchement quelconque, deux figues sans goût un peu dures sur un yaourt et du zeste d’orange. Ah…pas possible d’avoir un fruit mur en cette saison ? C’est quand même un peu exagéré.


Mais malgré ces constations, cela semble plaire aux gens du quartier qui probablement sont des personnes sans beaucoup d’exigences, à la recherche de plats sans invention, et qui ne vont probablement pas dans d’autres établissements de la ville pour comprendre ce qui peut se faire culinairement. Le chef est plutôt dans la salle que de cuisiner…Franchement inintéressant et décevant.

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