Nouvelle
table mexicaine en ville quoi que je devrais plutôt préciser qu’il s’agit de
street-food car de vraies tables mexicaines à Barcelone, cela n’existe pas
vraiment malgré ce que l’on peut penser. La nourriture de rue mexicaine,
appelée antojitos (littéralement « petites envies »), est préparée par des
vendeurs de rue et sur de petits marchés traditionnels au Mexique. Les aliments
de rue ou street-food comprennent les tacos, les tamales, les gorditas, les
quesadillas, les empalmes, les tostadas, les chalupa, les elote, les tlayudas,
les cemita, les pambazo, les empanada, les nachos, les chilaquiles, les fajita
et les tortas, ainsi que les fruits frais, les légumes, les boissons et les
soupes telles que menudo, pozole et pancita. La plupart sont disponibles le
matin et le soir, car le milieu de l’après-midi est le moment du repas officiel
principal de la journée.
La cuisine mexicaine authentique remonte à l’époque des Indiens mayas et de l’empire aztèque. Les deux cultures sont entrées en collision, combinant des aliments comme les tortillas de maïs, les haricots, les piments, le gibier sauvage et le poisson. Lorsque l’Espagne a envahi le Mexique dans les années 1500, des aliments comme le porc, les produits laitiers, l’ail et d’autres herbes et épices sont devenus populaires. La cuisine mexicaine authentique est généralement cuite dans des poêles en fonte, cuites à la vapeur ou frites. Au fil des ans, la cuisine mexicaine a évolué en entrant en collision avec la culture américaine. Le terme pour ce nouveau style de nourriture a été surnommé « Tex-Mex ».
Ici nous sommes donc à la Campechana qui est donc plus une table street-food qu’autre chose. Pas un inconnu puisque les propriétaires sont les mêmes que Costa Pacifico et Tlaxcal. Donc a priori un niveau qui devrait être équivalent mais cette fois une ouverture dans Poblenou dans un local qui auparavant s’appelait El 9 Porro.
L’intérieur a complètement été refait même si les murs en briques sont ceux d’origine, murs qui avaient été recouverts de plâtre. Aujourd’hui on revient au style que l’on apprécie bien à Barcelone, celui qui souvent rappelle un peu le style de Brooklyn, avec donc les briques et la tuyauterie apparente.
Tables en bois, probablement des chaises d’école récupérées, futs de bière en hauteur, comptoir et bar sur un côté et cuisine dans le fond. C’est plutôt informel, animé, parfait pour des repas entre amis avec un côté sans chichi, c’est d’ailleurs l’objectif puisque le lieu est aussi comparé à une cantine.
Au fond une seule et unique table plus grande pour disons huit personnes.
Carte de boissons avec bien sur des cocktails, avec une intéressante sélection de Michelada, plus originales que dans d’autres endroits. Une michelada est une boisson mexicaine à base de bière, de jus de citron vert, de sauces assorties (souvent à base de piment), d’épices et de piments. Elle est servie dans un verre réfrigéré à bords de sel ou plutôt d’un mélange d’épice appelé tajin. Il existe de nombreuses variantes de cette boisson à travers le Mexique car il existe plusieurs autres ingrédients facultatifs, tels que la sauce Maggi, la sauce soja, le Tajín, la sauce Worcestershire, la poudre de chamoy, les poivrons serrano ou la clamato comme celle que j’ai commandé.
Ici comme précédemment dit, c’est street-food, et a part quelques entrées, principalement du tacos. Le vrai tacos mexicain est un plat qui s’exporte, aujourd’hui, partout dans le monde. Ce met savoureux est certainement (avec la tequila) ce qui permet d’identifier à merveille la culture mexicaine. Ainsi, dans tous les pays du globe, vous pourrez goûter aux délices des tacos et surtout à Barcelone. Cependant, aucun d’entre eux n’égale à mon avis le goût onctueux des tacos du Mexique. En termes simples, tout comme les fajitas et les burritos, les tacos sont une tortilla dans laquelle on met des choses à l’intérieur. La différence entre ces plats est que les deux premiers utilisent des tortillas de blé, et pour les tacos, ils utilisent généralement des tortillas de maïs, qui sont aussi généralement plus petites. La sélection ici est plutôt très classique.
Les
quelques sauces amenées au début sont assez bonnes : salsa roja, salsa
verdei, huile pimentée et une quatrième dont je ne me rappelle plus les
ingrédients.
Pour commencer un honorable guacamole avec des totopos. Bien fait mais un peu fade à mon gout, cela manque singulièrement de relief, d’acidité et un côté plus pimenté. Les totopos sont eux de qualité.
Puis deux types de tacos que l’on essaie de choisir selon leur originalité. Tout d’abord des tacos à la langue. Je ne sais pas si c’est du bœuf ou du porc. Sans aucun doute, au Mexique l’une des parties les plus populaires et les plus savoureuses est la langue. Cuite normalement dans un bouillon mijotant doucement, assaisonné d’une combinaison subtile d’herbes et d’épices, jusqu’à ce qu’elle soit tout à fait tendre. Ensuite, elle est pelée, coupée en dés et saisie rapidement avec des oignons hachés et une pincée de sel. Cela doit donner une garniture parfaitement dorée, fondante dans la bouche. Ayant un goût de gibier et cette texture ridiculement tendre, la meilleure salsa pour l’associer est une salsa verde acidulée et percutante... Et un must: garnir avec de la coriandre fraîche et brillante.
Autre tacos, celui aux légumes la Campechana et crevettes. Un peu moins emballé car j’aurais souhaité trouver de l’avocat et non pas du brocoli, puis de la tomate. Les crevettes ne sont pas non plus de grande qualité.
Pour fini un shot de Mezcal offert par la maison.
Une prestation assez classique, une offre culinaire un peu banale et qui ne se distingue malheureusement pas de beaucoup d’autres taquerias, mais le lieu est plaisant et l’ambiance joviale.
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