Lorsque l’on
se trouve dans cette région et plus particulièrement à Châtel-Saint-Denis, incontestablement
on souhaite profiter de la gastronomie locale et des produits des artisans, des
plats régionaux et de saison.
Avec un nom comme le Cercle d’Agriculture, on ne peut que penser que nous sommes au bon endroit. Le bistrot de village avec ses habitués, en train de refaire le monde é l’entrée suivi d’une jolie salle de restaurant bien classique avec tout le décor de circonstance.
Cloches suspendues, tableaux ruraux, objets de décoration biens choisis comme des rabots de menuiserie, des habits folkloriques, toute une série de vaches en porcelaine un peu kitsch, et quelques objets de brocante dans un décor boisé.
La carte est bien entendu classique, sans surprise et c’est bien entendu ce que l’on recherche. Des fondues mais cela sera plutôt une sélection de plats moins fréquents mais bien appréciables.
Pour démarrer, nous nous partagerons une grande salade mêlée avec charcuterie mais je m’aperçois que ce n’est pas le cas puisqu’on me l’amène avec jambon, imaginant que c’était cela la charcuterie. Certes je ne m’attends pas à de l’originalité mais ce sont vraiment un ensemble de légumes prédécoupés, déjà vendu sous cette forme et déposés sur l’assiette. La tomate sans aucun goût, la betterave avec une saveur un peu de vinaigre, du jambon sans saveur. La sauce à salade industrielle avec son goût sucré n’est vraiment pas à mon goût et restera là.
Puis arrive la première assiette qui est une croute avec jambon et un œuf. Ce n’est tout de même pas difficile de rater ce plat…eh bien oui. Pain sec même pas imbibé d’un peu de vin blanc comme il se doit, et allez savoir pourquoi des olives….et même du kiwi !!!
Le pire c’est le jambon de la Borne avec röstis ou frites et légumes. Jambon franchement sec qui a dû être découpé je ne sais quand, des légumes complètement mous sans aucun goût et surcuits, probablement surgelés et réchauffés car le brocoli ce n’est pas la saison…Le saucisson dans le même esprit que le jambon. Bref vraiment pas très bon. Pas de moutarde de proposé.
Les röstis, même eux doivent venir d’un sachet, pas croustillants, gras, pas apétissants.
Avec ce repas une bouteille de Blanc des Reines Antoine et Christophe Betrisey.
Café et l’addition.
Triste
expérience, cuisine sans fraicheur, on n’a l’impression que tout est sorti de sachets,
provient de l’agro-alimentaire et a dû trainer.
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