Autre
délicieux bouchon que celui de la « Mère Jean » situé dans une rue a
priori pas des plus authentique qu’il soit dans le sens où les restaurants sont
alignés les uns à côté des autres, certains franchement pas très engageant et d’autres
visiblement des attrape touristes. Mais
la « Mère Jean » est définitivement l’exception avec son panneau qui
affiche complet avant même le démarrage du service, ce qui est plutôt très bon
signe. Une toute petite devanture qui laisse prévoir que la salle de restaurant
n’est pas très grande.
Un
intérieur comme on les aime à savoir toujours dans l’esprit du bouchon lyonnais
avec sa décoration inchangée depuis très longtemps. Sol de pierre, vieux
meubles, saucissons qui pendouillent, tables en marbre contiguës, vieilles
gravures, que du bonheur !
Sur
certains de ces meubles ou tables, les desserts du jour avec des iles
flottantes, une tarte aux noix ou encore aux pommes.
Ailleurs, les
bouteilles de vin, le pain, les grattons de rigueurs et les carafes d’eau
attendent d’être déposés sur les tables.
Ici des
menus au choix avec bien entendu des spécialités lyonnaises. Menus tarifés depuis
18.50 euros et plus, selon les plats servis. Et pour commencer d’agréables communards
accompagnés de grattons.
Et une fois
l’apéritif terminé, cela sera un pot de Côte du Rhône pour accompagner le
repas.
Une
excellente tarte à l’oignon en entrée avec une pâte maison, les oignons fondus
et bien doux, le tout accompagné d’une salade verte.
L’assiette
de la Mère Jean, pied de veau, museau de bœuf, lentilles, cervelas, poitrine
salée et saucisson chaud. En fait, un premier plat chaud avec deux rondelles de
saucisson chaud et de la poitrine de porc tout deux excellents.
Ensuite une
assiette de salades généreusement garnie avec des salades qui ici sont
préparées un peu différemment avec une base de mayonnaise mais plutôt discrète.
A noter que je n’avais dégusté du pied de veau qui est tout de même fin que
celui de porc.
Un plat
principal majoré de 5 euros, un délicieux ris de veau au Marc dans une sauce
bien crémeuse accompagné d’un flan aux champignons, de gratin de pommes de
terre et de quelques légumes.
Un tablier
de sapeur sauce tartare et comme bien expliqué sur le menu, il s’agit d’un plat
typique de la cuisine lyonnaise, baptisé ainsi en hommage au Maréchal de
Castellane, gouverneur militaire de Lyon et officier du Génie sous le second
empire et grand amateur de tripes, par analogie au grand tablier de cuir porté par
les sapeurs du génie. Vraiment très bien préparé car non gras et avec un joli
assortiment de légumes de saison cuits à point.
Servi avec sa
sauce tartare.
De la
cervelle de canut pour compléter ce repas qui est sensiblement différemment
préparée qu’ailleurs mais parfaite.
L’incontournable
et excellent Saint Marcellin de la Mère Richard.
Très bonne
tarte aux noix qui fait bien plaisir car finalement assez rare sur les menus.
Et les
classiques poires au vin dans un délicieux sirop à la cannelle.
Une autre
très agréable adresse dans la série des bouchons lyonnais qui propose une
cuisine authentique, des recettes classiques préparées avec maitrise et dans
une ambiance ici aussi familiale comme on les aime.
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