jeudi 1 décembre 2016

La Mère Jean, Lyon




Autre délicieux bouchon que celui de la « Mère Jean » situé dans une rue a priori pas des plus authentique qu’il soit dans le sens où les restaurants sont alignés les uns à côté des autres, certains franchement pas très engageant et d’autres visiblement des attrape touristes.  Mais la « Mère Jean » est définitivement l’exception avec son panneau qui affiche complet avant même le démarrage du service, ce qui est plutôt très bon signe. Une toute petite devanture qui laisse prévoir que la salle de restaurant n’est pas très grande.


Un intérieur comme on les aime à savoir toujours dans l’esprit du bouchon lyonnais avec sa décoration inchangée depuis très longtemps. Sol de pierre, vieux meubles, saucissons qui pendouillent, tables en marbre contiguës, vieilles gravures, que du bonheur !






Sur certains de ces meubles ou tables, les desserts du jour avec des iles flottantes, une tarte aux noix ou encore aux pommes.



 
Ailleurs, les bouteilles de vin, le pain, les grattons de rigueurs et les carafes d’eau attendent d’être déposés sur les tables.




Ici des menus au choix avec bien entendu des spécialités lyonnaises. Menus tarifés depuis 18.50 euros et plus, selon les plats servis.  Et pour commencer d’agréables communards accompagnés de grattons.


Et une fois l’apéritif terminé, cela sera un pot de Côte du Rhône pour accompagner le repas.


Une excellente tarte à l’oignon en entrée avec une pâte maison, les oignons fondus et bien doux, le tout accompagné d’une salade verte.



L’assiette de la Mère Jean, pied de veau, museau de bœuf, lentilles, cervelas, poitrine salée et saucisson chaud. En fait, un premier plat chaud avec deux rondelles de saucisson chaud et de la poitrine de porc tout deux excellents.


Ensuite une assiette de salades généreusement garnie avec des salades qui ici sont préparées un peu différemment avec une base de mayonnaise mais plutôt discrète. A noter que je n’avais dégusté du pied de veau qui est tout de même fin que celui de porc.


Un plat principal majoré de 5 euros, un délicieux ris de veau au Marc dans une sauce bien crémeuse accompagné d’un flan aux champignons, de gratin de pommes de terre et de quelques légumes.


Un tablier de sapeur sauce tartare et comme bien expliqué sur le menu, il s’agit d’un plat typique de la cuisine lyonnaise, baptisé ainsi en hommage au Maréchal de Castellane, gouverneur militaire de Lyon et officier du Génie sous le second empire et grand amateur de tripes, par analogie au grand tablier de cuir porté par les sapeurs du génie. Vraiment très bien préparé car non gras et avec un joli assortiment de légumes de saison cuits à point.



Servi avec sa sauce tartare.


De la cervelle de canut pour compléter ce repas qui est sensiblement différemment préparée qu’ailleurs mais parfaite.


L’incontournable et excellent Saint Marcellin de la Mère Richard.


Très bonne tarte aux noix qui fait bien plaisir car finalement assez rare sur les menus.
 

Et les classiques poires au vin dans un délicieux sirop à la cannelle.


Une autre très agréable adresse dans la série des bouchons lyonnais qui propose une cuisine authentique, des recettes classiques préparées avec maitrise et dans une ambiance ici aussi familiale comme on les aime.

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