Ahhhh
Barceloneta…Il fut un temps un havre de paix mais maintenant en pleine
gentrification. Les petits coins où l’on mange si bien et si local tendent à
soit disparaitre soit a être si fréquenté qu’il devient impossible d’y trouver
une table. On sera à la recherche d’un endroit encore accessible et nous voilà
face à « Jai-Ca » qui fait partie de ma liste de coins à découvrir de
ce quartier. Pas vraiment dans le centre du village mais une des rues au nord
non loin de l’avenue très passante qui traverse la ville en longeant la mer.
Même aujourd’hui il y a une terrasse alors que l’on soit en plein décembre,
quel climat !
Clairement
l’établissement est plein mais par chance une table se libère face à nous et
nous voilà installés moins de cinq minutes après notre arrivée. Une vraie chance.
L’intérieur est plutôt quelconque, sans charme. Un établissement classique
espagnol, ou pardon…plutôt catalan. Comptoir avec ses tabourets, quelques
tables et voilà. Ici la clientèle en tout cas aujourd’hui est exclusivement
locale, ce qui n’est pas pour déplaire.
Un comptoir
avec derrière des bouteilles et les quelques tapas dans des vitrines probablement
frigorifiées ou même sur le dessus de ces dernières.
Sur un des
rares murs de catelles, quelques tableaux ou photos. Rien de bien original.
Clairement ici c’est l’ambiance et l’assurance de manger une solide cuisine
locale.
Malgré tout
une vitrine qui entoure une hallebarde. Pas sûr de savoir de quoi il s’agit, mais
en recherchant un peu sur la toile, on peut trouver des défilés d’hommes qui
dansent avec cette hallebarde sur l’épaule. L’événement semble s’appeler « Ven
y Ven ».
Sur ce
comptoir sont exposés les plats qui partent en salle mais aussi un amas un peu
étrange qui ressemble étrangement à ce que l’on trouve à Lyon, des grattons.
Ici appelés « Chicharones », ils ne semblent a priori pas différer de
ceux que l’on trouve en France.
Cela sera
pour ce lunch, évidement le pain de coca aux tomates. C’est un grand classique
mais il faut vraiment que les produits soient de qualité. Le pain n’est pas
terrible et la tomate semble être aqueuse, ce qui rend le tout un peu détrempé.
L’omelette
espagnole est ici une association de divers légumes tels que poivrons et
courgettes en addition des pommes de terre. Bonne mais assez compacte.
Les calamars
à l’andalouse sont frais, tendres, préparés comme l’on peut se l’attendre.
Les anchois
frits qui restent toujours excellents et finalement pas si souvent proposés
exceptés a Barceloneta.
La célèbre
bomba du quartier manque un peu de finesse. Entourage un peu épais, purée et
viande sont un peu trop mélangés.
Les couteaux
à la plancha sont délicieusement préparés avec persil et ail.
Et le vin
blanc de la maison sans histoire.
En fin de
repas des carajillos bien arrosés comme il se doit, café avec du brandy.
L’endroit
est authentique, l’ambiance comme on l’espère, la cuisine plutôt correcte mais
tout n’est pas parfait.
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