Bien piètre
expérience que celle vécue au « Shalom Japan » chez qui nous nous réjouissions
de diner en raison d’une attitude les plus déplaisante qu’il m’est été de vivre.
Une table qui a priori n’a aucune distinction et qui se permet de traiter le
client presque comme des malpropres. Une fois à l’intérieur, l’accueil fut
correct mais sans grande sympathie, ce que l’on peut encore admettre. Une fois
installés à l’une des tables face au bar sans nous avoir proposé de nous débarrasser
de nos vêtements, une dizaine de minutes plus tard, le manager en salle vient dire
au convive face à moi de pousser ses affaires absolument sans aucune forme.
Tout de suite cela nous choque et démarre le repas dans une ambiance un peu
tendue.
Il m’arrive
depuis de nombreuses années de prendre des photos des établissements ou je
mange, ce que fais sans indisposer qui que ce soit et qui est ensuite
fréquemment bien reçu car est également aussi un moyen pour un restaurateur de
se faire de la publicité gratuitement. A nouveau me voici agressé par la même
personne qui me dit sans aucun doigté « vous avez utilisé le flash ? ».
Premièrement cela ne fut absolument pas le cas, deuxièmement la politesse aurait
voulu que ce monsieur dise « Veuillez nous excuser mais la politique de l’établissement
interdit la prise de photo » ou quelque chose comme cela. Pas du tout
content de cette manière de nous adresser la parole, je demande quelques
explications à ce monsieur qui visiblement ne veut pas comprendre et qui
prétend que cela peut indisposer la clientèle.
Je veux
encore bien admettre mais au vu de cette clientèle tout d’abord bruyante, qui
porte des casquettes de baseball en mangeant à table ou encore cette table à
côté avec tout le monde avec un portable à la main et habillés de manière un
peu douteuse, il me semble que la cible que nous avons été n’avait strictement
aucune raison d’être. Nous ne sommes pas dans un restaurant étoilé de la 5ème
avenue mais dans un bistrot de quartier. On croit rêver.
En ce qui
concerne la restauration qui se veut être une découverte de la cuisine juive et
japonaise mélangée sachant que le couple de chefs en cuisine est de ces deux origines,
il y aura fort à redire. Une salade du marché avec radis et de la langue de bœuf
Wagyu grillée. La salade est plutôt très simple sans grand choix de types de
feuilles, la langue est sèche et rare dans l’assiette.
Le Matsutake
Chawanmushi, shime saba oshizushi est une assiette avec tout d’abord ce flan à
l’œuf et au champignon cuit à la vapeur est plutôt correct, le sushi au maquereau
mariné au vinaigre est grossier et la quantité de riz beaucoup trop importante.
Je veux
bien découvrir de nouvelles associations comme ce ramen de boule matzoh avec un
ravioli au foie gras, mais là il ne faut tout de même pas exagérer. Le bouillon
a un goût absolument quelconque, le bol est beaucoup trop rempli de pâte, la
boule matzoh est lourde, compacte et ne s’harmonise pas du tout avec les pâtes,
la pâte du ravioli est épaisse et je cherche toujours le goût de foie gras
dedans. Un ramen vraiment raté même si l’on veut innover.
Je
signalerai encore à ce barman que je n’ai jamais utilisé de flash, prendrai
encore le temps de signaler mon mécontentement à ce responsable de salle qui restera
obtu de bout en bout. Une expérience à oublier et évidemment pas de photos de
plats en je m’abstiendrai de poster celles de l’établissement.
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