Ce ne sont
pas les cafés qui manquent dans le quartier de Beyoğlu mais pas tous sont
dirons-nous « locaux », à savoir un côté nous rappelant que nous
sommes en Turquie tout de même. De plus en plus on peut observer une certaine
forme d’uniformisation même au niveau de ce type d’établissements. Souvent on
se demanderait si l’on est à Amsterdam, Barcelone ou ailleurs. C’est donc dans
un coin plutôt dissimulé que le « Café Grand Boulevard » se situe. Et
justement non pas dans un boulevard mais une ruelle qui s’élargit pour former
une placette entre Istiklal et Meşrutiyet Cd.
On peut
donc y accéder par les deux rues mais il est facile de manquer celui-ci car de
loin cela ressemblerait plus à une rue passante qu’autre chose. Un endroit qui repose de cette rue que souvent
l’on déteste… Istiklal.
Ce qui est
plutôt surprenant c’est que l’on a un peu l’impression de se trouver dans une
cours pavée qui serait un peu un « concentré » de l’atmosphère
stambouliote avec son ambiance décontractée, ses divers petits magasins tout
autour vendant des chapeaux de la fin du 19ème ou alors de la lingerie un peu « flashy »,
et encore une ancienne librairie. On joue dans cette cour au backgammon, on
fume le nargile, certaines personnes ne font que de passer, d’autres font leur
shopping.
Un café où
se retrouvent des étudiants pour prendre un thé, de jeunes femmes très
sophistiquées qui discutent, quelques touristes arrivés par hasard. Et tout ce
petit monde assis plutôt à même le sol sur de classiques petits tabourets et
face à des tables basses en bois.
Un endroit
parfait pour sortir du brouhaha de Istiklal et de prendre un jus frais, thé ou une de leurs infusions
naturelles à la sauge, au tilleul, au fenouil ou ce qu’il y a à ce moment.
Egalement l’opportunité de fumer un nargile dans un lieu plus authentique que
les bars du voisinage.
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