Toujours l’une de mes adresses favorites car
la proposition des frères Francisco et Longinos Álvarez est plutôt assez unique
en ville. Bien sur il faut se rendre à la Zona Franca mais c’est d’une part l’occasion
d’apprécier un autre quartier de la ville et surtout d’apprécier un lieu fréquenté
principalement par les locaux, les habitués. Accolade en arrivant, ambiance
toujours un peu festive, en arrivant à treize heures, ce n’est que le début du
service du déjeuner mais à quatorze heures, l’établissement est complet.
La proposition culinaire est claire, le produit avant tout, toujours cuisiné à la perfection, souvent dans sa plus simple expression, à la plancha, ou alors des plats mijotés toujours réalisés avec maitrises. Des produits que l’on ne trouve pas souvent ailleurs !
Souvent les clients s’agglutinent devant le
petit bar, discutent, boivent quelques bières avant de s’attabler, tout se
passant dans une sacrée bonne humeur.
Les plats sont toujours affichés sur une ardoise murale mais Longinos passe toujours à votre table avec comme mission de vous parler du menu du jour, des plats hors carte et surtout des produits disponibles comme fruits de mer et en saison les champignons.
Plat du jour aussi affichés à l’entrée de
la cuisine. Aujourd’hui, calamars farcis à la boutifarre et champignons, queue
de taureau, capipota, perdrix en escabèche ce qui n’est pas courant et un gigot
de cabris au four.
Je n’avais encore jamais apprécié les croquettes
maison, celles-ci sont classiques, parfaite, belle consistance et farce gouteuse.
Une parfaite mise en bouche.
Dans les fruits de mer, impensable de ne pas prendre les délicats « canyuts », en Catalan ou ce que l’on peut aussi appeler petits couteaux du Delta, nettement supérieurs aux couteaux traditionnels. Bien entendu rares, de ce Delta de l’Ebre, beaucoup plus fins en bouche car nettement moins caoutchouteux, ils seront servis comme il se doit, cuits à la plancha avec un peu de sauce à base d’huile d’olice, ail et poivre. Un produits qui doit être cuit avec une grande precision comme ici.
Même observation avec ces excellents « berberechos » ou coques, même precision de caisson comme dans très peu d’endroits, jamais trop cuits, une perfection. Le produit à l’état pur, sans artifice, une saveur magnifique.
Bien sur les perdrix en escabèche, avec sa
saveur exquise un mélange typique de produits de la gastronomie espagnole comme
l’huile d’olive et le vinaigre de xérès, assaisonnant le bouillon avec du sel,
du poivre noir, de l’ail, un oignon, une carotte, ici du poivron et une petite
feuille de laurier.
Un plat magnifique avec le gigot de cabris au four. La viande de chevreau est une viande raffinée consommée le plus souvent durant les fêtes pascales et les fêtes de Noël mais pas seulement ! Elle peut également s’apprécier tout au long de l’année pour ses indéniables qualités nutritionnelles et organoleptiques. À saveur douce et à texture fondante, la consommation de la viande de cabri jouit d’une longue tradition. Bien qu’elle ait indubitablement toute sa place à nos tables, encore faut-il savoir la cuire correctement pour révéler sa saveur et sa tendreté comme c’est le cas ici avec pommes de terre rôties et pimenton del padron.
Puis…ne pas rire…pas de dessert…mais au vu des autres tables…. « en dessert » de fabuleux calamars à l’andalouse a ne pas manquer si vous appréciez cela.
Comme vin cette fois-ci un classique Tinto Pesquera 2022 Crianza Ribera del Duero. Un vin élaboré à partir de raisins 100 % Tempranillo par Bodegas Alejandro Fernández Tinto Pesquera à Pesquera de Duero (Valladolid). Pesquera Crianza est un vin qui reflète le caractère d’une terre pleine de coutumes et de charme, où la modernité et la tradition vont de pair. Tinto Pesquera Crianza se distingue par sa personnalité, sa longue longueur en bouche et sa structure. Portrait d’un style qui, depuis plus de 40 ans, est apprécié par les palais les plus exquis.
Le Bar Iberia est le sanctuaire Barcelonais pour la cuisine de grande qualité sans esbrouffe, du produit de grande qualité, des recettes éprouvées, maitrisées, du bonheur dans chaque assiette, on ne peut que remercier à nouveau Francisco et Longinos de mettre la barre si hait à la portée de tout le monde.
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