lundi 17 novembre 2025

el FISH Bar, Barcelone

 

Il y a quelques années de cela était apparu une série d’établissements appelés The Fish & Chips Shop avec même dans le Raval une adresse qui entretemps a disparu. C’était en 2015 qu’apparu donc du poisson frais venant de Galice, pané avec un tempura fumé, et des pommes de terre assaisonnées aux épices d’Inde/Pakistan. Les frères Alam, Mani et Majid, possèdent maintenant tout une série de restaurants en ville, certains servant de la cuisine Pakistanaise, des vins naturels, et d’autres propositions comme même des kebabs et des burgers.


C’est donc à la carrer de Balmes que l’établissement initialement appelé The Fish & Chips Shop à été rebaptisé el FISH bar. Un changement de nom pour aller plus loin et élargir la carte avec des propositions un peu plus modernes et bistronomiques.


Ce soir le restaurant est étonnement vide et cela sera le cas toute la soirée. Est-ce que cela a été un buzz à un moment et maintenant la clientèle est passée à autre chose ? Ce qui souvent le cas à Barcelone, tout le monde parle d’un endroit et peu de temps après...c’est déserté. Ensuite visiblement l’équipe de départ en cuisine et salle semble avoir disparu, en tout cas n’est pas présente ce soir… Pas de Maxim Polzikov, ou de Matteo Marchetti, peut-être remplacé ce soir la….allons savoir avec le mercato des chefs en ville…


En tout cas en salle pas de Nicolás Raffo comme sommelier et la personne en place ne connait pas les vins… ce qui est quand même un comble.


Une petite salle, quelques tables de marbres et chaises de bistrot, des bouteilles alignées sur des étagères métalliques murales.

Une seconde petite salle face à la minuscule cuisine, également la possibilité de manger devant celle-ci.

Pour commencer de la dorade marinée qui a une belle texture, avec un coulis de tomate et une huile de persil, avec une jolie apparence rouge et verte, complétée par une confiture de citron, avec une touche sucrée un peu déroutante.


Les croquettes d’anguille fumée sont crémeuses et parfumées, bien qu’elles soient faites, à mesure, par d’autres. Avec une purée de pomme sur le dessus.


Des croquettes de crevettes rouges avec une mayonnaise fumée au piment chipotle. Peut-être un peu moins marquées en saveurs marines mais une bonne texture.



Et pour compléter, le Fish & Chips, du merlu pané avec un mélange de farines (blé et pois chiches), de bière et d’épices et un soupçon de céréales écrasées. La chaire est moelleuse et l’extérieur croustillant, préservant la légèreté. Pour les sauces à ajouter, une sauce tartare et un chutney de mangue rappelant le Pakistan.


On voit que ce poisson est d’une parfaite fraicheur et la texture en bouche est bien loin du « fish and chips » britannique. C’est plus une version bistronomique avec une touche de sophistication, accompagné de bonnes pommes de terre frites épicées.


Pas une grande surprise car je m’attendais tout de même a un peu plus de diversité et une proposition un peu plus bistronomique mais en réalité c’est plutôt proche de l’offre classique de The Fish & Chips Shop. Service correct sans plus. Ce Fish Bar aurait un avenir s’ils s’investissaient bien plus dans le poisson, avec une proposition plus attentive au marché. A-t-on déjà baissé les bras ?

 

jeudi 13 novembre 2025

Mog, Barcelone

 

Le konkani est une langue indo-aryenne parlée principalement dans la région du Konkan, sur la côte ouest de l'Inde, et officiellement reconnue à Goa. C'est l'une des 22 langues officielles de l'Inde, et elle a été historiquement influencée par des langues comme le portugais, le marathi et le kannada. Le konkani s'écrit avec plusieurs systèmes d'écriture, dont le devanagari, le kannada et l'alphabet latin. SI je commence par ce préambule c’est tout d’abord pour relever que MOG est donc konkani et signifie « amour » !


Ensuite pour indiquer que le patron est d’origine de Goa mais même si l’on retrouve quelques plats de cette région d’Inde, il ne considère pas son établissement comme un restaurant indien mais plutôt un voyage dans l’Asie du Sud. MOG c’est donc avant tout des vins naturels, des tapas d’inspiration asiatique à partager, des ingrédients de saison et des assiettes de leur région natale de Goa, en Inde. Cependant on y trouvera aussi des plats d’inspiration thaïlandaise et vietnamienne.


Une adresse dirigée par dirigé par les frères et sœurs Raul et Rachel Pereira depuis 2023, Raul en salle qui est de très bon conseil, aimable et à l’attention du client. Rachel en cuisine qui a dû travailler au préalable chez Silan selon son frère, un restaurant de cuisine méditerranéenne, Moyen-orientale et fusion., mais avant chez les frères Torres.


L’intérieur est joliment structuré, présente des accents de couleur vin et des briques blanches apparentes, reflétant l’amour des propriétaires pour le vin naturel. Un bar devant lequel l’on peut manger et Raul présent à l’accueil.


En prolongement, deux salles avec des étagères remplies de bouteilles et quelques tables en marbre.




Le menu est concis, écrit sur un tableau noir avec onze plats principaux et entrées, deux accompagnements et trois desserts. Certains plats sont goanais mais il y a d’autres assiettes asiatiques. On peut donc s’attendre à des saveurs de noix de coco, de tamarin et de gingembre mélangées à des ingrédients locaux de saison. Nous préférerons nous focaliser sur les plats indiens.



Pour démarrer les « croquetas » au curry de bœuf croustillantes, pas tout à fait des croquettes mais quelque chose entre les saveurs de samosas et justement les croquettes. Avec une sorte de salsa acidulée, un peu de coriandre fraiche, des éclats de tomates coupées en dés et de l’oignon sur le dessus. C’est léger, gouteux, parfait pour démarrer.


Du bar frit style Goa, probablement passé dans un masala épicé et acidulé, puis enrobé de rava et frit peu de temps jusqu’à ce qu’il soit doré et croustillant. "Rava Goa" fait généralement référence à la cuisine goanaise où la semoule (rava) est utilisée pour paner des poissons ou d'autres fruits de mer frits, comme le Rava Fried Chonak (chinchard) ou le Muddoshi Rava Fry (poisson-dame). Ici le poisson est excellent, accompagné d’excellents chutneys à la coriandre.


Le curry de poisson de Goa avec une sauce à base de tomates et de noix de coco profondément aromatique, le curry de poisson de Goa nécessite une bonne poignée d’épices. C’est un curry aromatique avec un mélange d’épices telles que du piment, fenugrec, cumin, curcuma, coriandre, puis d’ail, de gingembre et d’oignon avec de la tomate fraîche et de la noix de coco. 


Plat servit avec un riz qui n’est pas du basmati. Raul me dit que ce n’est pas le riz que l’on consomme dans cette région. Avec un peu de recherches, c’est souvent de l’ukde tandul ou riz étuvé, provenant de variétés locales comme le konchri, le damgo et le jirasal où coule de l’eau douce, de l’asgo ou korgut dans les sols salins. Evidemment ce ne doit pas être ces riz mais une catégorie de riz cassé.


Le poulet Mike reste un peu une énigme car on ne sait pas qui est ce Mike…mais en tout cas ce n’est pas un plat de Goa mais plutôt un poulet sauté dans un wok avec une sauce un peu sucrée, caramélisée, quelque chose qui pourrait s’inspirer du poulet frit à la coréenne, servit avec des tranches de concombre.


Une bouteille de Ribera del Douero Finca Torremilanos Montecastrillo 2023, fantastiquement équilibré entre son acidité et ses tanins doux. Les fruits noirs, les herbes et la minéralité se mélangent tous et mènent à une finale longue et époustouflante.


Tout est délicieux et ne manquera pas de vous impressionner Ils sont également heureux d’amplifier le piquant si c’est votre truc ! La nourriture est fraîche, légère, pleine de saveurs et incroyablement addictive, parfaite pour être partagée.

lundi 10 novembre 2025

Bar Iberia, Barcelone

 

Toujours l’une de mes adresses favorites car la proposition des frères Francisco et Longinos Álvarez est plutôt assez unique en ville. Bien sur il faut se rendre à la Zona Franca mais c’est d’une part l’occasion d’apprécier un autre quartier de la ville et surtout d’apprécier un lieu fréquenté principalement par les locaux, les habitués. Accolade en arrivant, ambiance toujours un peu festive, en arrivant à treize heures, ce n’est que le début du service du déjeuner mais à quatorze heures, l’établissement est complet.


La proposition culinaire est claire, le produit avant tout, toujours cuisiné à la perfection, souvent dans sa plus simple expression, à la plancha, ou alors des plats mijotés toujours réalisés avec maitrises. Des produits que l’on ne trouve pas souvent ailleurs !

Souvent les clients s’agglutinent devant le petit bar, discutent, boivent quelques bières avant de s’attabler, tout se passant dans une sacrée bonne humeur.



Les plats sont toujours affichés sur une ardoise murale mais Longinos passe toujours à votre table avec comme mission de vous parler du menu du jour, des plats hors carte et surtout des produits disponibles comme fruits de mer et en saison les champignons.

Plat du jour aussi affichés à l’entrée de la cuisine. Aujourd’hui, calamars farcis à la boutifarre et champignons, queue de taureau, capipota, perdrix en escabèche ce qui n’est pas courant et un gigot de cabris au four.

Je n’avais encore jamais apprécié les croquettes maison, celles-ci sont classiques, parfaite, belle consistance et farce gouteuse. Une parfaite mise en bouche.


Dans les fruits de mer, impensable de ne pas prendre les délicats « canyuts », en Catalan ou ce que l’on peut aussi appeler petits couteaux du Delta, nettement supérieurs aux couteaux traditionnels. Bien entendu rares, de ce Delta de l’Ebre, beaucoup plus fins en bouche car nettement moins caoutchouteux, ils seront servis comme il se doit, cuits à la plancha avec un peu de sauce à base d’huile d’olice, ail et poivre. Un produits qui doit être cuit avec une grande precision comme ici.


Même observation avec ces excellents « berberechos » ou coques, même precision de caisson comme dans très peu d’endroits, jamais trop cuits, une perfection. Le produit à l’état pur, sans artifice, une saveur magnifique.



Bien sur les perdrix en escabèche, avec sa saveur exquise un mélange typique de produits de la gastronomie espagnole comme l’huile d’olive et le vinaigre de xérès, assaisonnant le bouillon avec du sel, du poivre noir, de l’ail, un oignon, une carotte, ici du poivron et une petite feuille de laurier.


Un plat magnifique avec le gigot de cabris au four. La viande de chevreau est une viande raffinée consommée le plus souvent durant les fêtes pascales et les fêtes de Noël mais pas seulement ! Elle peut également s’apprécier tout au long de l’année pour ses indéniables qualités nutritionnelles et organoleptiques. À saveur douce et à texture fondante, la consommation de la viande de cabri jouit d’une longue tradition. Bien qu’elle ait indubitablement toute sa place à nos tables, encore faut-il savoir la cuire correctement pour révéler sa saveur et sa tendreté comme c’est le cas ici avec pommes de terre rôties et pimenton del padron.


Puis…ne pas rire…pas de dessert…mais au vu des autres tables….  « en dessert » de fabuleux calamars à l’andalouse a ne pas manquer si vous appréciez cela.


Comme vin cette fois-ci un classique Tinto Pesquera 2022 Crianza Ribera del Duero. Un vin élaboré à partir de raisins 100 % Tempranillo par Bodegas Alejandro Fernández Tinto Pesquera à Pesquera de Duero (Valladolid). Pesquera Crianza est un vin qui reflète le caractère d’une terre pleine de coutumes et de charme, où la modernité et la tradition vont de pair. Tinto Pesquera Crianza se distingue par sa personnalité, sa longue longueur en bouche et sa structure. Portrait d’un style qui, depuis plus de 40 ans, est apprécié par les palais les plus exquis.


Le Bar Iberia est le sanctuaire Barcelonais pour la cuisine de grande qualité sans esbrouffe, du produit de grande qualité, des recettes éprouvées, maitrisées, du bonheur dans chaque assiette, on ne peut que remercier à nouveau Francisco et Longinos de mettre la barre si hait à la portée de tout le monde.

vendredi 7 novembre 2025

Mes adresses : Formatgeria Ireneu, Barcelone


Ma fromagerie préférée en ville est depuis des années Llet Crua à Sants mais si par hasard vous allez à Sant Andreu, ne pas manquer d’aller visiter la Formatgeria Ireneu qui d’une part est très active dans les festivals, l’organisation de dégustations et sur les réseaux sociaux, mais qui surtout propose une gamme de grande qualité pour ses produits laitiers et déjà depuis quelques années.

On y trouve une sélection de fromages des plus pointue de Catalogne mais aussi des produits laitiers et d’autres produits d'épicerie fine.

A la tête de cet établissement, Manu Pacheco le fromager très avenant qui vente ses produits artisanaux et des produits exclusifs du monde entier (Europe du Nord, France, Italie, etc.), ainsi que des produits locaux fabriqués sur nos terres.

Un local avec sur un côté des armoires frigorifiques où sont exposés une impressionnante collection de fromages complété par une vitrine de vente avec tout autant de propositions fromagères.



Par exemple, un Formatge Carrat, fromage au lait de chèvre pasteurisé créé à l’origine dans la fromagerie La Bauma de Borredà (El Berguedà) par Toni Chueca et actuellement fabriqué par David Blanco à Sant Miquel de Balenyà (Osona). Fromages laitiers et à affinage court. Recuovert avec de la cendre et présenté dans une boîte carrée en bois. Ils ont leur propre troupeau de chèvres Murcie-Grenade.

Ou un Sant Ignasi de la fromagerie Reixago, une pâte molle avec une coagulation lactique. Écorce de moisissure blanche, crémeux avec une saveur douce au début, qui se liquéfie et s’intensifie au fur et à mesure de sa maturation, créant un point épicé. Lait cru de vache, ferments lactiques, présure animale et sel.

Et de la Formatgeria Casa Mateu, un « El cor », fromage de chèvre à pâte molle affiné aux champignons.  Fromage au lait de chèvre pasteurisé, ferments lactiques, présure et sel, affinage entre 15 jours et 2 mois. Sa surface est laissée moisir avec l’ajout du caractéristique Penicilium Candidum.

Aussi un choix de vins et bières.

Pour plus de simplicité, vous pouvez aussi commander en ligne et faites-vous livrer à domicile.




mardi 4 novembre 2025

Per Feina Per Plaer, Barcelone

 

Rafa Zafra n’est plus à présenter puisque depuis l’ouverture d’Estimar, sa côte de popularité n’a cessé de croitre avec en plus les multiples ouvertures d’autres établissements à Madrid, Ibiza et son Amar à Barcelone. Puis il y a quelque temps, un nouvel établissement à Poblenou, fût ouvert s’adressant à de nouveaux publics avec une proposition de petits-déjeuners et de déjeuners en semaine.


Per Feina a comme objectif de contenter les personnes qui travaillent et qui régulièrement mangent sur le pouce et pas toujours de manière équilibrée ou de de manière saine et surtout a des prix raisonnables. Proposer des assiettes bistronomiques pour les personnes pressées, les travailleurs, les personnes d’un quartier industriel. En tout cas c’est comme cela que cela avait été ciblé pour Poblenou je crois.


Un succès évident et voici donc un nouveau Per Feina mais celui baptisé Per Plaer et qui se trouve dans la via Augusta, avec une offre plus large. Je crois que l’autre Per Feina a été fermé car s’est trouvé dans l’impossibilité de trouver une clientèle le soir.


Ce qui surprend en franchissant le pas de porte, c’est le côté très design du lieu car cela ne peut en aucun cas vous laisser indifférent. La décoration intérieure porte la signature du prestigieux studio Cristina Carulla. Une élégance distinguée, des lumières savamment étudiées, des structures pensées, un côté légèrement « Dinner » mais qui se transforme en salle de restaurant sophistiquée.


Une prédominance de tons rouge sang, du mobilier qui pourrait parfois rappeler le formica des années 70 comme d’ailleurs l’ensemble, une utilisation marquée de l’aluminium. Un joli bar qui se poursuit par une salle à manger avec des tables plus conventionnelles.


Quelques objets de décoration pour amener une touche un peu plus rurale, des marmites, puis de tableaux.


Une intelligente construction de cette salle à manger avec de confortables banquettes ainsi que des chaises aux structures de bois et métal.

La carte propose des tapas sous une section « vitrine » qui est ce qui se trouve justement au bar à l’entrée, des plats à se partager, des œufs, des tapas, des plats mijotés, et ce qui provient du marché du jour.


Pour démarrer une tranche de sobrasada de chez Cal Rovira, servie avec du miel sur le dessus. Produit bien connu puisque fait ici en Catalogne, une maison réputée pour leurs porcs et bien sur leurs charcuteries.


Des croquettes « maison » à base de rôti plutôt classiques.


Un artichaut cuit à la braise avec une sauce romesco et quelques noisettes sur le dessus. Croustillants à l’extérieur, tendres à l’intérieur, et avec juste ce qu’il faut de sauce pour ne pas couvrir la saveur du légume.


Des poireaux confits avec des noisettes et olives qui s’avère être une olivada, la version locale de la tapenade.


Des petits pois aux seiches. Un fond de sauce absolument magnifique au goût très puissant de crustacés, les petits pois juste cuits pour qu’il reste encore un peu crus et des morceaux de seiche. Entre un potage et un plat avec une sauce abondante.


Une presa iberica aux pommes de terre et piments del padron. La presa est située à l'avant du lomo et est de forme ovale. Il s'agit d'un morceau très rouge avec une belle proportion de graisse infiltrée qui est recherchée pour son moelleux. Sa graisse insaturée, lui donne son goût de noisette inimitable. De plus c'est l'une des parties les plus savoureuses du porc ibérique et aussi la plus couteuse. La presa est un produit idéal pour les grillades à la plancha.


Comme magnifiques desserts, le gâteau au fromage avec un coulis de fruits rouges et son crumble de noisettes et cacao. Bien sûr cela doit être la recette d’Estimar pour être aussi parfait.


Et un tocino de cielo avec son coulis de fruits de la passion.  Dessert qui est une tradition dans le sud de l’Espagne. Il est très similaire au flan, surtout en apparence, mais les deux desserts sont faits avec des composants très différents. Un flan est fait avec des œufs entiers et du lait ou de la crème (généralement les deux), tandis que le tocino de cielo est fait uniquement avec des jaunes d’œufs, du sucre et de l’eau. Cela peut sembler trop simple, mais cette combinaison d’ingrédients conduit à une crème extrêmement légère et tendre, beaucoup plus légère qu’un flan traditionnel ou un caramel à la crème avec une sensation en bouche incroyablement onctueux.


Comme vin un Ca N’Estruc 2017 Equilibrista élaboré avec les cépages Garnacha, Syrah et Samsó (Cariñena), et avec une reproduction de 14 mois en fûts de chêne français, ce vin offre une robe grenat aux reflets rubis. Au nez, les fruits rouges et noirs se distinguent. En bouche, il est rond, fluide et voluptueux. Un vin d’une fraîcheur redoutable qui l’accompagne du début à la fin.


Un restaurant avec une âme à des prix abordables. Une cuisine traditionnelle de qualité qui a ses racines, avec une nette influence méditerranéenne et catalane, qui utilise des braises qui sentent la vérité, et un espace conçu pour en profiter sans précipitation.