Pas une
adresse que l’on peut considérer comme étant nouvelle mais toujours d’actualité
et surement l’une des plus plaisante de Barceloneta sachant que le nombre de
pièges à touristes continuent à augmenter. Une bodega avec d’apparents tonneaux
de vins, qui suit les principes ou le concept du Slowfood KM0, à savoir des ingrédients
locaux et de saison, qui est ce que l’on évidement recherche. Datant de 1765 et
à l’époque un lieu où l’on séchait le cabillaud, puis un abri anti-atomique
pendant les bombardements de 1937, aujourd’hui une taverne.
Soit l’on
arrive un peu à l’improviste et il y a fort à parier que vous restiez au bar ou
alors un long moment à attendre, soit vous prenez la peine de réserver une table,
ce que je suggère, même si finalement vous devrez probablement attendre une
dizaine de minutes.
Tous les
amateurs de ce type de restaurants à savoir une bodega avec des tapas, des plats
souvent autour des produits de la mer et de vermouths doivent savoir que « La
Peninsular » est l'un des rares lieux de référence du quartier. Avec un air
insouciant et vintage, cette table vous parvient toujours à vous faire sentir à
la maison rien qu’en franchissant sa porte. Une ode à la bonne nourriture, aux produits
frais et aux plats de grand-mères. Il faut réaliser que cela devient de plus
en plus rare à part quelques exceptions prêt que des trouver encore des
habitants si authentiques dans un quartier si emblématique de la ville.
Bodega de tous
les jours avec de petites touches folkloriques, tonneaux de vermouth, tireuses
au-dessus du bar, petites tables et tabourets hauts. « La Peninsular »
c’est un restaurant de quartier, un lieu où les gens s’attendent bien manger,
bien boire et passer un excellent moment.
Diverses
sortes de vermouth sur le comptoir et évidemment on se passera des marques
italiennes…
Une salle
face au comptoir mais j’ai entendu dire que de l'autre côté de la salle de
bain, des escaliers étroits et raides amenaient la clientèle à un espace
spectaculaire avec quelques autres tables ; cet espace avait été un ancien
abri antiaérien. Mais cela reste à confirmer. Salle avec divers objets d’époques,
vieilles radios, machines à écrire et même une tête de taureau.
Derrière
le bar et devant les fourneaux, les cuisiniers préparent avec une visible
passion les produits frais directement du marché aux poissons. Le menu affiché
sur une ardoise varie en fonction de la journée et du produit arrivé de la mer. Surtout demander du poisson, ici servit de diverses manières. On
pourra en plus de la carte voir un certain nombre d’autres plats ou tapas à ce
comptoir, comme omelette de pommes de terre, des bombas, diverses salades. A un
niveau inférieur, crevettes et poissons.
La carte donc
c’est principalement cette ardoise du jour avec une douzaine de plats. Ceux qui
arrivent un peu trop tard verront certains tracés. On ne peut pas tout avoir…
On
préférera le partage avec divers plats comme par exemple cet excellent merlu à la
tomate. Poisson cuit à la poêle avec de l’ail et au dernier moment l’ajout de
cette très bonne sauce à la tomate particulièrement bien relevée.
Les petites
seiches à la plancha sont parfaites avec leur persillade et ail. Tendres et de
toute fraicheur.
Du
classique pain a la tomate.
Une
spécialité qui ne nous aura pas vraiment plu mais je n’ai pas de possibilité de
comparer cela avec un autre établissement, des oeufs de poisson frit à l’Andalouse.
Les poches d’œufs sont coupées en tronçons, pannées et frites. Un peu sec en
bouche.
Des moules marinières.
Avec le
dessert, ou vous offrira peut-être le « pousse café » avec une
liqueur style Baileys ou une autre à bas d’herbes.
Leur crème
catalane est onctueuse, le dessus bien croustillant comme il se doit.
Avec ce
repas un Cava Brut de la maison tout à fait rafraichissant.
Accueil et
service très souriant de jeunes filles, un moment toujours très plaisant pour
une simple nourriture mais préparée ave amour dans une ambiance comme d’habitude
très authentique.
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