Un ramen
pour le déjeuner est toujours un bon compromis entre quelque chose de plutôt
léger, une touche d’exotisme et avoir quelque chose de chaud et de consistant
pour le repas de midi. Aujourd’hui c’est chez « Koku Kitchen Ramen »
que l’on se dirige, une adresse un peu cachée du Barrio Gotico qui est l’une des
plus ancienne dans ce style de plats à Barcelone. Un néon rouge qui indique
clairement que nous sommes dans un établissement essentiellement axé sur ce
type de plat, une vue sur l’intérieur au travers de grandes baies vitrées, ce
qui est plutôt rare dans ce quartier. On pourrait s’imaginer que c’est une
table japonaise, que le patron vient du pays du soleil levant, eh bien non, pas
du tout. Il s’agit d’un projet entre un Irlandais qui avait déjà un bar à ramen
à Dublin et un chef Suédois. Rien de problématique à cela lorsque l’on sait que
l’un des meilleurs ramen de NYC, c’est chez « Ivan Ramen » et que lui-même
n’est pas japonais non plus. Robert Johansson étudia à Tokyo pendant une année
les recettes de « Oraga Noodles » avec le chef Masaki Nakagawa.
Un intérieur
vraiment très bien décoré, beaucoup d’esthétisme avec ces grandes photos sur
les murs et ce mobilier un peu brut. On
observera que la vaisselle, elle-aussi est assez raffinée, le lieu a beaucoup de
style et n’est pas qu’un simple débit à soupes.
Petit
comptoir face à la cuisine, des tabourets le long du mur et un ensemble de
tables communautaires réparties dans cette pièce au haut plaond, avec vue sur
la rue.
La carte se
trouve être simplement écrite sur un pan de mur noir comme une grande ardoise.
Des menus du jour avec ramen, gyozas, salades et boisson. Ou alors le choix à
la carte avec des extras pour les grandes faims. Six sortes de ramen tous
tarifés à 9.50 euros.
Une fraiche
salade arrive dans l’un des deux menus. Fraiche, bien assaisonnée, tomate,
daikon, concombre, salade et les deux sésames blanc et noir,
Toujours
dans ce menu de très bons gyozas au porc. Une pâte fine, une farce avec de la
saveur.
Pour les ramen,
un à la pâte « Miso » utilisée pour donner au bouillon ramen son goût
savoureux. Quand le Miso est utilisé, il est immédiatement évident que la
soupe sera opaque. Les soupes aromatisées au Shio ou au Shoyu ne font qu'accentuer
la saveur du bouillon sous-jacent, tandis que le miso laisse un goût plus
complexe dans la bouche, car il possède également un goût assez puissant. Le
bouillon Tonkotsu est fait avec des os de porc, eau, ail et oignon). Dans la
version « Soja », on trouvera du chashu (porc fumé appelé barbecue
chinois), un nitamago (œufs durs), de l’algue nori, du daikon (navet allongé
japonais) et des légumes.
Aussi un « Shoyu »
qui signifie sauce de soja et c'est le type de saveur le plus ancien. Au lieu du sel, la sauce est faite par la fermentation des fèves
de soja qui est utilisée pour rendre le bouillon salé. Cette sauce n'est pas votre sauce de soja de table ordinaire,
mais typiquement une sauce spéciale avec des ingrédients supplémentaires
fabriqués selon une recette secrète. Le bouillon pour le « Shoyu » est le
seul type qui a tendance à ne pas contenir de porc. Cette soupe est également généralement claire, mais elle est de
couleur foncée et plus sucrée que la soupe Shio.
Le « Picant »
est un miso épicé, du chashu, le nitamago, du kim-chi, de l’alguet nori et des légumes.
Comme le « Miso », la soupe est opaque et bien relevée.
Ici tout
ici est fait « maison », un atelier de pâtes artisanales fabrique la
recette traditionnelle japonaise pour l’établissement qui peut se targuer
d'avoir la recette secrète des nouilles d’« Oraga Noodles ».
Une adresse
où le Ramen est de qualité, le bouillon bien parfumé, les pâtes parfaitement
cuites et souples en bouche, tout cela dans un agréable décor avec une belle
formule de midi.
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