samedi 6 mai 2017

Mes adresses : Mercat de Sant Andreu, Barcelone




C’est dans le quartier de Sant Andreu annexé à la ville depuis 1897 que vous pourrez trouver un peu d’authenticité. L’impression de se trouver non pas à Barcelone mais d’avoir été transporté dans un charmant village Catalan, synonyme de calme et de repos. C’est sur la place à arcades del Mercadal que se trouve ce marché ou se trouvent divers étals. Construit en 1914, il n’a évidemment pas la taille d’autres plus centraux mais il se démarque par son atmosphère familiale et également sa convivialité. Les vendeurs ici sont bien du coin, ce qui n’est plus souvent le cas à la Boqueria et les touristes en tout cas ce jour, inexistants.



Un marché donc couvert afin de réguler les étals ambulants et en plein air qui parsemaient la ville. On y trouvera une série de commerces de fruits et légumes, de poissons et viandes comme dans la plupart des autres marchés mais ici règne une certaine bonne humeur et presque quiétude.






En cette saison vous y trouverez des petit-pois qui sont déjà écossés pour les plus pressés.


Les tomates en grappes qui peuvent sembler être un peu hors saison sont néanmoins parfumées et douce suite aux divers repas pris ces derniers jours.


Les seiches avec leur encre.


Des petites lottes exposées en rang.


De la vente de morue sous forme de filets avec ou sans arrêtes.



Les immanquables « croquetes » que l’on passera à la friture chez soi.


Une spécialité avec de la « mojama » de thon. Du thon rouge légèrement salé et séché à déguster avec un filet d’huile d’olive comme pour un carpaccio. Un conditionnement qui est une très vieille tradition ibérique qui remonte aux temps des Phéniciens. Les Arabes ont perpétué la tradition sous le nom de « mussama » (sec) d’où vient le terme « mojama ». Un plat que l’on trouve assez souvent en Andalousie et près de Valence.


Des sardines séchées ou plutôt salées dans des boites de bois rondes, un procédé de conservation des aliments, dont la mission est de ralentir la détérioration du produit. La sardine subit une modification de sa structure, de sa texture, la forme, l'odeur et le goût. On salle la sardine entière et ensuite elle est pressée, recevant le nom de sardine « salprensá ».  Elles sont produites principalement dans les villes de Isla Cristina et Ayamonte à Huelva (Andalousie) et consommées dans la communauté de Valence, en Catalogne, Castille-La Manche, Estrémadure, les iles Baléares et Canaries. La sardine esn^t consommée entièrement avec tête, peau, viscères et arrêtes. La saveur est tellement forte qu’on les accompagne d’huile d’olive et de tomates crues.


On pourra trouver également des blettes/bettes rouges appelée aussi poirée à cardes rouges. Proche de la betterave mais des racines moins grosses. On ne mange pas ces racines mais les feuilles et les côtes.


Les fèves complètement de saison.


Des épinards un peu particuliers et cueillis par cet étal lui-même.


Des sacs de noix de El Palau d’Anglesola dans province de Lerida, Catalogne.


Ne manquez pas non plus de faire un tour dans le marché adjacent où l’on trouve des vêtements d’une autre génération ainsi que des corps de métiers plutôt poétiques comme ce réparateur de chaussures et serrurier avec ses cages à oiseaux.



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