Seconde
visite dans cet endroit un peu caché dans une galerie commerçante de Hong Kong
Central qui à l’époque possédait une étoile au Michelin et qui semble l’avoir
perdue. Me trouvant dans un hôtel non loin de là et un peu pressé par le choix,
je me suis dit que je ne risquais pas grand-chose sachant que les attributions
locales de macarons sont tout de même un peu fantaisistes. Toujours en haut de
cet escalator au premier étage, vous voilà comme à ma première visite, face à
une ancienne porte de bois avec des parois vitrées. J’avais beaucoup apprécié
le décor intérieur lors de ma première visite et resterai toujours aussi
séduit.
Ce restaurant appartient à Sir David, le concepteur du réputé China Club où il est difficile d’entrer et de l’extraordinaire restaurant China Tang de l’hôtel Dorchester de Londres. De plus il est aussi le créateur de la magnifique marque de vêtements de luxe traditionnels chinois « revisités » appelé Shanghai Tang Si le cœur vous en dit, allez faire un tour dans la boutique à quelques mètres en face de la galerie. Tous les endroits qu’il a créés sont toujours somptueux avec un sens de la décoration unique et un coté très romantique, nostalgique. Le décor art-déco de Island Tang est donc très élégant, rappelant l’ancien Hong Kong des années 30 à 40. Une salle à manger très spacieuse avec de vieux chandeliers, des ventilateurs coloniaux au plafond, des panneaux de bois avec des miroirs, des fauteuils et banquettes de cuir. Sur les côtés de la pièce, quelques tables dans des alcôves séparées par des portes coulissantes en verre pour ceux qui recherchent encore plus d’intimité. D’après ce qui m’a été conté, Island Tang serait un « cousin » du China Club mentionné ci-dessus et donc un club-lounge à la Shangainese. Je suis resté quelques moments pétrifié face à l’harmonie et la beauté de ce décor.
Sur les
côtés de la salle, certaines pièces pour des repas privatifs dans un décor de
circonstance.
Une fois assis, je remarque que notre table est magnifiquement dressée avec des pots de condiments anciens, des baguettes en os. Le menu qui m’est présenté par un très élégant maitre d’hôtel est plutôt très riche en plats et c’est je m’aperçois que je peux même trouver une impressionnante liste de dim-sum et bien évidement les plats de luxes réalisés avec les abalones, ailes de requins ou nids d’oiseau, mais aussi d’autres mets à base d’ingrédients plus classiques.
Ici l’on
sert le canard laqué et celui-ci sera découpé par un maitre d’hôtel ganté
parfaitement entrainé pour découper ce dernier selon l’état de l’art.
Comme je
suis accompagné par une personne végétarienne, ce repas sera bien évidement
mixte avec tout d’abord un poulet aux piments séchés, ail et cacahouètes. Le
genre de plat plutôt classique mais parfaitement réalisé. Cèleri croquant, volaille
braisée, piments forts mais sans annihiler le palais et les cacahouètes pour le
côté croquant. C’est plutôt simple mais parfaitement exécuté.
Le bœuf en
tranches avec haricots noirs et poivrons est tout aussi agréable avec une
viande tendre, une sauce bien parfumée et non grasse. C’est tout aussi
classique que le précédent plat mais à nouveau délicieux.
Quelques
légumes apparentés aux brocolis qui sont eux non pas trop entouré de liquide
mais encore croquants et bien assaisonnés avec de l’ail.
Le riz frit
avec du gingembre écrasé, oignions verts, légumes et œufs est tout aussi bon et
change de précédentes expériences du pays voisin ou tout généralement est gras.
Parfumé, léger, pas exceptionnel mais très bon dans son style.
Les nouilles
de riz sautées avec du chou kale et navets furent aussi bien cuisinées avec des
caractéristiques semblables aux autres plats.
Certes un
repas moins surprenant que lors de ma première visite car déjà influencé par un
compère qui apprécie une autre cuisine, peut-être un choix moins judicieux de
ma part ou une cuisine moins innovante. Toujours est-il que cet endroit compte
parmi les tables les plus agréables de « Central » et que l’atmosphère
y est un peu particulière, ce que j’apprécie toujours énormément.
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