Beaune un
dimanche midi, c’est simplement le désert car aucunes des sympathiques tables
que j’avais repérées n'était ouvertes ce jour-là. Même une boulangerie avec de bons
produits pour un léger repas est restée introuvable.
C’est donc
en marchant dans le centre que nous avions repéré une terrasse fréquentée car
certaines personnes déjeunaient à l’extérieure. Une terrasse d’ailleurs plutôt
jolie avec des tonneaux, des chaufferettes et des ardoises avec les menus du
jour.
Bon eh bien
nous voilà décidé à entrer et c’est plutôt une bonne surprise. Une jolie
brasserie très joliment décorée avec comptoir, tables et chaises de bistrot,
anciennes affiches, meubles de brocante. Tout est là pour nous faire croire que
nous sommes dans les années 30 ; même le fond musical joue des airs de
cette époque.
L’accueil est charmant et souriant. Tout de suite on nous propose une table dans le fond de l’établissement, séparé par toit de verrière, pour arriver dans une seconde salle tout aussi bien décorée avec des objets et lumières d’époque. C’est vraiment réussi tout cela !
Une carte de brasserie vraiment banale avec des plats que je ne recommanderais pas comme les steaks frites et autres pizzas mais regardez un peu plus loin… Il y a une page dédiée aux spécialités bourguignonnes. C’est quitte ou double…Dans ce type de cuisine cela peut être excellent comme vraiment quelconque.
Cela sera
donc un jambon persillé que nous nous partagerons pour commencer. Eh bien
celui-ci fut tout à fait correct avec quelques cornichons et feuille de salade.
Vraiment rien à redire, une bonne charcuterie.
Des œufs meurettes
pour un convive. Pour les non-bourguignons, cette recette bourguignonne plus
exactement morvandelle consiste à préparer des œufs pochés avec une sauce au
vin, beurre, lardons, ail, oignon,
échalote, un peu de farine et des tranches de pain sur le dessus. Je n’en mange
pas tous les jours mais ce fut une jolie assiette bien préparée avec une belle
sauce.
Un autre
classique pour moi… le bœuf bourguignon, la célèbre estouffade aussi cuisinée
au vin rouge, lardons, petits oignons et champignons. A nouveau c’est
parfaitement cuisiné, la viande est tendre, la sauce n’est pas acide et pas non
plus trop épaisse.
On ne va tout de même pas boire de l’eau alors cela sera un Marange Premier Cru Clos Roussots 2011 de la maison Aegerter, un vin bien charnu et peut-être encore un peu ferme vu son jeune âge.
Une jolie petite brasserie-bistrot qui nous a sauvé la mise un dimanche midi avec un service efficace et rapide, une cuisine locale bien apprêtée. Maintenant « en tant que touriste » nous nous sommes régalés mais je m’imagine bien que les locaux ne viendront pas manger ces plats… pas sur du reste !
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