Si vous
êtes amateurs d’huitres et circulez dans le sud de la France en direction de l’Espagne,
vous ne pourrez pas manquer de voir l’étang de Thau au loin qui est le plus étendu et le plus profond (4.5m en moyenne et
jusqu'à 10m) des étangs du Languedoc-Roussillon. En fait, plutôt une apparence
de mer intérieure avec justement des espèces animales telles que huitres, palourdes,
oursins, moules, escargot de mer juste pour citer quelques coquillages mais
aussi des poissons comme daurades et loups.
Les coquillages sont la principale ressource avec
2800 tables conchylicoles réparties entre 800 exploitations assurent l’élevage
des huîtres et des moules de Bouzigues. C’est le long de cet étang que se
trouve probablement l’un des plus charmants endroits pour déguster justement
ces huitres, celles de l’ostréiculteur Tarbouriech qui est un peu le renouveau de
ce coquillage en France. Leurs huitres sont fameuses et jusqu’à présent, je n’étais
jamais parvenu à les déguster sur place car leur cabanon de dégustation jusqu’à
aujourd’hui n’ouvrait que seulement après Pâques jusque-là fin de l’été.
Situation qui risque de changer à partir de maintenant avec des ouvertures tous
les weekends.
Le
magnifique endroit où vous pourrez déguster les huitres de la famille Tarbouriech
s’appelle « Le Saint-Barth », entre Mèze et Marseillan. D51, de
probables panneaux, une petite route de quelques kilomètres et vous voilà au
bord de l’eau. Hangars, jetées, vue sur l’étang, un endroit paisible et
agréable. Autour, terrains et forêts, avec le bruit des cigales.
Un peu au
loin sur la droite, l'entreprise familiale, Médithau, doit sa notoriété à la
fameuse huître rose, produit très haut de gamme.
« Le Saint-Barth » n’est pas
proprement à dire un restaurant au sens classique du terme, mais plutôt un
magnifique cabanon de dégustation au bord de l’eau. Accessible donc par la
route, mais également par la mer, le restaurant propose une carte axée sur...
les huîtres et les moules. Entouré de végétation presque tropicale, vous allez
découvrir un sensationnel endroit.
Une entrée comme
dans une ferme avec que du bois, une très belle décoration de pêcheurs, un coin
épicerie où l’on peut acheter divers produits pour les apéritifs comme beurres
d’anchois ainsi que les fameuses tielles de Sète.
Une fois à
l’intérieur vous pourrez observer le personnel s’affairer autour des bassins et
bac de purification des coquillages.
Et ensuite
cette magnifique salle entre hangar de bateau et salle de restaurant,
parfaitement agencée avec beaucoup de goût. Une impression de se trouver dans une
marina avec ces séparations de bois comme au bord de l’eau.
Mais le
plus beau reste à venir avec cette terrasse vraiment paradisiaque et je dois
dire un peu inattendue. Je m’attendais à un stand de dégustation plutôt simple
mais pas du tout, le lieu est splendide, la vue imprenable et l’agencement magnifique.
Un splendide
deck, une protection réalisée avec des branches, des éclairages industriels
pour le soir, tables et chaises de couleurs vives.
Mais ne
manquez pas tout d’abord de vous balader sur le ponton face au restaurant pour
contempler au loin les tables conchylicoles, avoir
une vue complète sur la terrasse, passer un moment de détente assis sur l’un
bancs au bord de l’eau.
Comme je le
disais avant, la terrasse est superbe et aux heures de midi, absolument
idylliques. A noter que l’établissement semble être plus fréquenté en soirées.
La carte
présentée propose donc différentes sortes d’huitres. Celles évidement de Tarbouriech
mais aussi une autre catégorie moins cher, appelées huitres de Bouzigues. Des
plateaux mais aussi à la pièce des no 4, 3, et 2. Quelques huitres chaudes et
voilà. Après c’est une question de goûts et de moyens mais venir ici c’est pour
déguster de la Tarbouriech… Comme précédemment dit, si vous souhaitez des amuses
bouches, il suffira d’aller à l’entrée et d’acheter ce qu’il vous plait.
Cela sera
donc un plateau de no 2, les plus charnues, les plus délicates en bouche et servies
avec élégance car ici cela du beurre de la maison Bordier. Un produit très haut
de gamme, de 2 à 3 ans. J’apprends que ces huitres sont collées à la main sur
des cordes et suspendues sous des tables d’élevages conchylicoles avec panneaux solaires, dans le but de
remonter les huitres une fois par jour et les exposer au soleil. Un mécanisme breveté
appelée « Marée Solaire », qui permet de simuler les marées
inexistantes.
Puis pour
terminer, le duo d’huitres chaudes sur perche, avec une sauce maison à base de
vin blanc et herbes.
Un blanc
très agréable et local que le Château Saint martin de la Garrigue, un Picpoul
de Pinet, vin de terroir plutôt floral et minéral.
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