Autre
établissement ouvert en cette saison à Loreto, « Domingo’s ». Situé
en entrée de ville, l’endroit pourrait un peu ressembler à un « saloon ».
Palmiers, cactus, roue de char sur le devant du bâtiment et un panneau qui
indique que nous sommes dans un « Steakhouse et/ou seafood ».
L’intérieur
est d’une incroyable obscurité et il faudra un peu de temps pour s’acclimater à
cette pénombre afin de pouvoir apprécier ce qui existe dans cette salle de
restaurant. Une décoration bien mexicaine avec chapeaux sur les murs, une
reconstitution de maison traditionnelle avec des toits réalisés avec du bois
mort et une série de tables sans particularités. Comme fond de musique, Vincente
Fernandes le roi de la musique « Ranchera », acteur, producteur de
film et chanteur qui enregistra plus de 50 albums. Probablement l’un des plus
populaires chanteurs mexicains.
Dans un
coin une exposition de vins de Mexico mais qui s’avère être plus une sélection d’Amérique
du sud.
Première
déception avec la Margarita qui est beaucoup trop sucrée et qui sans aucun
doute provient de ce que l’on appelle les « Margarita Mix »,
bouteilles du commerce déjà préparées.
La sauce « pico
de Gallo » est aqueuse, les tomates de la préparation sont molles.
La carte
propose des viandes comme on peut s’y attendre ainsi que quelques produits de
la mer.
Nous nous
partagerons pour commencer une salade « Carne Arrachera ». Une jolie salade mixte avec
laitue, chou rouge, carottes râpées, tomates, et tranches de pain grillées. Sur
le dessus, de l’onglet coupé en tranche qui a mariné dans une sauce bien
parfumée. Une agréable salade.
Les « Domingo’s
Baked Clams », sont les fameux « chocolates » au four avec un beurre
au piment chipotle, ail et recouvert de fromage. Il faut vraiment apprécier le
gras car cela dégouline de tous les côtés et le coquillage a presque disparu
dans cette espère d’amalgame fromageux.
Le loup de
mer grillé est plutôt bon, entouré de légumes sans trop de saveur et de riz.
Mon « Porterhouse »
qui est une découpe américaine est un peu sans saveur, accompagné d’une pomme
de terre au four et de crème aigre. Bon…prendre une viande ici qui a surement dû
voyager de je ne sais où et assurément congelée, je ne peux que m’en prendre à
moi-même.
Avec ce
repas une bouteille de vin Argentin Finca Las Moras que j’ai dû demander à être
mis dans un seau à glace car a première gorgée, on aurait dit du vin chaud…
Un lieu
plus que quelconque qui ne me laissera aucun souvenir, à part peut-être la
musique de Vincente…
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