Je suis
toujours très déçu par la plupart des restaurants de montagne en Haute-Savoie. Entre
je-m’en-foutisme, menus déprimants (tartiflette, raclette, pierrade et autres
plats facile « à caser » et qui ne demandent pas trop d’effort), prix
surfaits ou service déplorable, on s’apercevra que la plupart du temps c’est à Megève,
Chamonix et Morzine que l’on peut encore trouver quelque chose de correct.
C’est donc
cette fois-ci la découverte d’un des domaines skiables de Chamonix qui m’était alors jusqu’à présent inconnu, celui
du Brévent. Accessible depuis la station, on laisse sa voiture en bas de la
télécabine pour arriver quelques instants plus tard à Plan Praz. C’est là que j’avais
identifié une table de bonne réputation, celle de la Bergerie.
Peu de
soleil aujourd’hui ou alors quelques brefs instants qui permettent d’avoir une
magnifique vue sur le Mont-Blanc.
Je précise
cela car sans aucun doute par beau temps, la terrasse de cet établissement doit
être extraordinaire. Evidement celle-ci n’est pas ouverte et l’on mangera à l’intérieur
de cette très jolie ferme en pierre et bois. Dépose des skis et entrée depuis
cette terrasse.
Quelques
instants à l’entrée ou nous sommes accueillis et une vue plongeante sur la cuisine
et le bar avant de prendre place dans la salle à manger.
Une jolie
salle boisée avec un ensemble de photos noir et blanches représentant des
paysages enneigés, quelques vieux meubles et objets sur les murs tels que de
vieux skis. Le décor est chaleureux et les tables sont espacées de manière
appréciable.
Ce qui
diffère de pas mal d’endroit c’est que l’on a vraiment l’impression d’être dans
un restaurant et non pas dans une cafétéria de skieur. Pour une fois… le
service est agréable, souriant et aux petits soins. Pas besoin d’attendre de
nombreuses minutes avant que l’on vienne s’enquérir de vos envies, on viendra
de suite vous proposer de prendre une boisson pendant que vous étudierez le set
de table qui est la carte mais aussi sur l’une des parois de ce chalet, les
suggestions du jour sur une ardoise.
Une petite
tapenade offerte avec un peu de pain grillé et notre choix est fait.
Nous nous
contenterons de prendre un plat unique avec pour la suggestion du jour, le quasi
de veau lardé, sauce foie gras, poêlée de légumes de saison, gratin dauphinois à
32 euros. Moins de cinq minutes plus tard nous voici servis. Sur une ardoise,
la délicieuse viande tendre et heureusement encore rosée avec une barde de
lard. La sauce au foie gras est gouteuse, le gratin excellent. Des carottes
jaunes, du panais et du chou frisé en accompagnement. Une belle assiette bien
cuisinée.
Je prendrai
l’entrecôte « Simmental » grillée au feu de bois aux morilles à 29
euros. Je ne sais pas si cette viande venait du canton de Berne mais en tout
cas bien rassie et avec un délicieux goût de bois. La sauce au Morille m’a
semblé être un peu industrielle et ne m’aura pas laissé un grand souvenir. Même
excellent gratin et poêlée de légumes.
Avec ce
repas le très bon côte du Rhône de la maison Guigal, un classique dans le
genre.
Une table
où l’on est très bien accueilli et servit, une cuisine bien faite avec de bons
produits. Si l’on doit faire une remarque c’est que les prix sont un peu élevés…probablement
une question d’altitude…
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