Constance
sur toute la longueur, une adresse incontournable pour les amateurs de cuisine
Espagnole réalisée de manière exemplaire avec des produits de première
fraicheur. Depuis d’innombrables années, « Bar Canete » reste l’adresse
ou tous les amateurs de tapas de grande qualité se donnent rendez-vous car on n’est
jamais déçu en sortant. Rien d’innovant, pas d’adjonction d’ingrédients
modernes ou étrangers, pas une once de référence a de la « fusion » et
c’est probablement la raison pourquoi l’on apprécie cet établissement. Une entrée sur le côté droit même si vous
voyez deux fenêtres car il existe deux sections dans cet établissement.
On entre
dans la section où se trouve le comptoir et le bar, s’annonce car la
réservation est quasi obligatoire si vous souhaitez non pas manger le long de ce
bar mais être assis dans l’une des très agréables petites salles a gauche.
En fait il
y a trois sections de tables, la première juste à l’entrée, les deux autres séparées
par la cuisine que d’ailleurs il faut traverser.
Une décoration
de fête en ce moment avec boules de Noël accrochées au plafond et bouquets de
fleurs rouges dans certains endroits.
Le bar est
un superbe endroit pour manger mais personnellement je préfère y être pour le
déjeuner qu’en soirée. C’est toujours un plaisir d’observer les cuisinier s’afférer
mais la partie assise reste tout de même plus agréable.
Une première
petite salle avec trous ou quatre tables maximum, la cuisine que l’on traverse
si l’on est placé dans la seconde salle. Banquettes de cuir rouge, bouteilles
ci et là comme décoration et tête de taureaux sur certains murs. Le lieu est
tout de même un peu chic et fréquenté en tout cas ce soir que par des locaux.
Serveurs
classiquement vêtus de vestes blanches, tout sera parfaitement orchestré. On
sent beaucoup de professionnalisme dans la gestion de cet établissement.
Tout au
fond, le magnifique cellier qui donne l’impression
de se trouver dans un magasin de vins.
Début de
repas avec un classique pain de coca a la tomate. Je dis toujours que « ce
pain » est un signe de la qualité de ce qui suivra car s’il est
médiocre, on ne sera pas étonné que le reste le soit également. Ici, évidemment
parfait avec un pain de qualité rapidement toasté, une bonne huile d’olive et
de la tomate point trop aqueuse.
Forcement des
croquettes de jambon réalisés avec des porcs nourris aux glands. Pas huileuse,
la farce est onctueuse et pas collante, la texture goûteuse et peut-être assez
fromageuse comme un peu les croquettes que l’on trouve aussi en Belgique, le
jambon aura aussi toute sa place dans la préparation.
Autre
classique avec la salade russe de la Mari. Il n’y a pas deux recettes
semblables et celle-ci se diffère énormément d’autres dégustées en ville car la
texture est assez fine car tout est haché plutôt finement avec une base de
pomme de terre et thon, sur le dessus un peu de crabe. Un style de salade qui
change de celles avec de gros morceaux et trop de mayonnaise.
Un peu
moins emballé par les aubergines cordouanes frites au miel, mais là c’est une
question de goûts. Plutôt apprêtées comme des chips avec un peu de miel liquide
sur le dessus. Je les préfère en morceaux comme dans d’autres endroits car ici
je trouve que c’est un peu trop huileux.
Une
délicatesse finalement assez rare sur laquelle je me précipite car peu d’établissement
la propose, des anémones de mer et poitrine de porc séchée. Toujours frites,
avec une délicate saveur marine, ici avec une fine tranche de jambon tout au
tour, tout à fait plaisante.
Leur
célèbre cannelloni de poularde avec une béchamel au foie de canard. Une pâte
parfaite, une farce goûteuse, par contre je n’ai pas trop senti le foie gras.
Un de mes
plats préférés avec le ragout de haricots blancs de Santa Pau et petits calamars.
Ce produit est aussi appelé « Fesols de Santa Pau la Garrotxa » qui est
une variété de haricot nain à écosser originaire de cette région de la Garrotxa
en Catalogne. Le « Santa Pau » (prononcer
« paou»), variété très réputée, est cultivé sur les terres volcaniques de
cette région. Ces terres lui transmettent un goût légèrement sucré et doux, ce
qui lui vaut un grand prestige dans la cuisine locale. Grains blanc brillant de
9 x 6.5 x 6 mm, oblongs courts, aux bouts arrondis, non farineux, de saveur et
texture fines, qui nécessitent peu de temps de cuisson. Ici associé avec
de fins calamars, des oignons caramélisés et un peu de ciboulette en fond un
délicieux plat.
D’excellents
ris de veau aux crevettes et gambas. Je ne me serais jamais dis que les deux fonctionnent
ensemble, eh bien ce fût le cas. Moelleux, le petit goût marin amène une touche
bien intéressante et gourmande.
Un seul
dessert avec un autre classique, la « torrija », pain perdu ici avec
du vin de messe, inventée au XVème siècle et comme beaucoup d'autres desserts espagnols,
ce sont des nonnes qui les cuisinées pour la première fois. Ici plutôt légère
ce qui n’est pas toujours le cas.
Priorat
Martinet Bru 2015, vin biodynamique de la famille Pérez-Ovejero intense en
bouche, des tanins doux et une acidité très bien maîtrisée, de discrets rappels
toastés du bois émergent en fin de dégustation.
Pour l’anecdote…nous
avions occupé la table de Gwyneth Paltrow…
Toujours un sans faute, pas de surprises, tout est parfaitement cuisiné, tout est savoureux, le lieu est vraiment agréable. Au « Bar Canete » on est sur de très bien manger une cuisine de produits de saison, de trouver des classiques parfaitement maitrisés et parmi les mieux que l’on puisse trouver.
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