Il y avait
quelques semaines de cela j’avais découvert le très bon « Mosquito » avec sa série de plats asiatiques allant de la Chine au Vietnam en passant par
la Corée. Cet établissement faisant
partie d’un groupe de restaurants, nous voici parti pour
« Grasshopper » qui lui est plutôt spécialisé dans les Ramen et qui se
trouve toujours dans le quartier du Born. Facilement reconnaissable grace à sa
devanture faire de lamelles de bois, l’endroit semble à priori assez similaire
à certains établissements japonais d’ailleurs. Difficile donc de passer à côté
des ramen, cette soupe au nouilles japonaise qui fait fureur à peu près partout
en Europe et qui consiste en des nouilles à la farine de blé que l’on plonge dans un bouillon à base de poisson ou de viande, aromatisé entre autres la
sauce soja ou miso. Il y a autant de recettes que de régions et que de restaurants,
autant de garnitures que de composantes pour réaliser un fabuleux bouillon. Je serai
très clair, je suis loin d’être un expert en la matière et n’ai pu apprécier
ces plats qu’aux Etats-Unis et en Grande Bretagne.
L’intérieur
est tout à fait fidèle a ce qu’est un établissement de style japonais avec un
long comptoir le long duquel l’on mange avec la cuisine derrière. Pas de réservation, on s’installe où l’on trouve
de la place et sommes assis comme on le comprend facilement l’un à côté de l’autre.
Porte-manteau
sur le mur, ardoises avec les sake et bières artisanales du moment. Comme chez « Mosquito »,
on privilégie les petites micro brasseries locales, ce qui est grandement apprécié.
Juste
devant les cuisiniers, la vaisselle pour d’autres plats que les soupes et la
sempiternelle sauce sriracha qui finalement n’a pas beaucoup de sens dans ce
type d’établissement.
Les ramen
ici sont au nombre de quatre mais comme je l’ai déjà dit, le nombre de recettes
est inimaginable. Ici ils sont réalisés avec du porc charsiu qui normalement
est cantonais mariné dans une sauce sucrée-salée puis cuit au four, mais ici à
la manière japonaise et qui se présente de différentes manières, sa texture étant
plus ou moins ferme ou fondante. Le charsiu japonais n’est pas épicé, et
il est souvent bien plus gras, un gras totalement assumé, maîtrisé et exploité
pour obtenir une viande incroyablement fondante et juteuse. En plus de ce charsiu,
des pousses de soja, de bambou, des œufs, des oignons frais et ce bouillon avec
trois variations : viande, viande et produits de la mer et végétarien. Les nouilles sont elles, bio.
Pour démarrer
quelques très bons Gyoza qui sont des raviolis croustillants frits, certains à
la viande et les autres aux légumes. A noter que ceux à la viande sont plus
gouteux.
La farce à
base de légumes est telle hachée finement qu’il est difficile d’identifier quoi
que ce soit. Accompagnés tout deux de sauce soja.
Un premier
ramen appelé Shio qui signifie « sel » mais ne signifie pas que
celui-ci soit salé. Simplement que celui est réalisé avec du sel et non du soja
ou du miso. Ce bouillon est un mélange d’un bouillon de viande et d’un bouillon
de poisson dans de moindre quantité. Considéré comme délicat, un peu doux et avec
le plus grand « umami ». Ce qui
fait une des grandes différences dans un ramen, c’est incontestablement la
qualité du bouillon qui ici est assez quelconque et sans trop de saveur.
Le second,
le Shoyu qui est à base de sauce soja et d’algues kombu. Le bouillon de base
est à base de viande. Si on le souhaite, on peut rajouter avec un supplément
quelques ingrédients, comme des œufs, du porc, du bambou, des champignons. Un
peu plus parfumé mais assez commun dans les saveurs.
Des prix
raisonnables, des ramen assez classiques pas forcément liés a des régions et
qui m’ont semblés être un peu fades, pas franchement exceptionnels mais tout à
fait corrects.
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