Toujours à
l’affut de découverte de nouvelles tables à Annecy, nous voici cette fois-ci décidé
à aller diner ce soir à l’« Azimuth 45 ». Pas franchement le coin le plus excitant d’Annecy
mais l’endroit m’est connu puisque nous sommes sur la petite place où se trouve
le voisin, le « Bistro du Rhône ». Une devanture qui n’est pas trop
le reflet de ce qui se trouve à l’intérieur car l’on pourrait presque se croire
face à une salle de jeux, mais ne vous focalisez pas sur cet aspect.
L’intérieur
est plutôt convivial, assez moderne, sans excès, finalement simple et
confortable. Une salle en longueur avec une grande banquette le long du mur et
un ensemble de tables avec des chaises recouvertes de cuir ou de tissus. Un accueil
aimable, et quelques instants plus tard, nous voici donc installés dans la
partie la plus intime, celle après le bar.
Plusieurs
formules de menus sagement tarifés avec le « plaisir » à 34 euros et
l’ « Azimuth » à 41. Nous prendrons les deux afin d’avoir une
sélection plus grande d’assiettes. A première vue une série de plats de
bistrots soignés avec aussi bien poissons que viandes.
Une
agréable petite crème de champignons en amuse-bouche avec une feuille de
petit-pois. Classique, goûteux et bien réalisé.
Ensuite une
planche d’os à moelle, mélange d’aromates et épices du monde. Coupés en tronçons
et sur le côté les condiments qui s’avèrent être plutôt de qualité car
sélectionnés dans une épicerie à Annecy.
Je prendrai
la terrine de foie gras et sa variation autour de la grenade, vinaigre de
mangue et méli-mélo de fleurs. Un foie-gras parfaitement assaisonné et d’une
impeccable cuisson. Un petit pain sur le côté et ce sirop vinaigré pour
accompagner.
Probablement
plus enthousiaste avec ce plat principal comme le magret de canard « Rougié »,
variation autour du fruit rouge, purée de manioc et son riz noir Vénéré à la
cébette. Viande rosée comme il se doit, fond de sauce agréable doux, quelques
fruits tout autour.
Le riz noir
est excellent, présenté dans un cassoton Le riz noir Venere est issu du croisement entre certaines
variétés cultivées dans la Plaine du Pô et du « Riz des Empereurs »
qui, comme son nom l’indique, était cultivé pour la table de l’Empereur.
Autre met,
l’encornet farcis au cabillaud et chorizo ibérique, risotto crémeux et
pequillos à la sauce tomate acidulée. Si l’encornet est bien cuisiné, le
risotto est une vraie papette…et simplement gâche le plat. Le riz est comme on
le comprend surcuit et pourquoi ne pas utiliser du Carnaroli surtout que le
plat précédent propose un riz de qualité.
Une carte
de desserts assez riche sur laquelle nous choisirons une fabuleuse soupe de petit
pois mentholée, sirop de poivre et ses fruits du moment. Voilà un peu d’audace
dans cette carte et c’est plutôt bienvenu ; rafraichissant et léger.
Egalement
une tartelette à l’orange sanguine meringuée, éclats de chocolats blancs. Un
peu trop sucré et il manque quelques fruits sur l’assiette (qui auraient dû être la).
En vin, l’excellent
et connu Les Sorcières du Clos des Fées, côtes du Roussillon 2015.
Un repas
assez irrégulier avec de bons produits mais parfois une assiette où la cuisson
laisse un peu à désirer ou des ingrédients qui manquent. Assez classique dans l’ensemble,
quelques bonnes idées mais cela demande un peu plus de précision dans le final.
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