samedi 21 décembre 2024

Casa Anita En Paris, Barcelone

 

A chaque retour à Barcelone, il me tarde de revenir a ces plats certes conventionnels ici mais que l’on apprécie toujours. Des tapas ou mets que l’on voit un peu partout mais qui quand bien préparés sont toujours excellents, et c’est exactement ce que l’on recherche dans cette nouvelle adresse.


Dans l’Eixample, non loin de la Diagonal, cette Casa Anita a été créée si j’ai bien compris par David Hernández avec Andrea Tomo et le nom de l’établissement est celui de leur fille. Ancien propriétaire de taxis, il a voulu créer un espace de restauration proposant les plats qu’il aime avec des produits de qualité, une cuisine de marché. 


Le concept est simple mais c’est ce qui fonctionne toujours le mieux. Sans surprise mais c’est toujours agréable de manger ce type de cuisine. Des plats méditerranéens avec des produits locaux et de saison qui jette un regard sur la cuisine traditionnelle et les classiques de la région et de la ville.




En cuisine, le chef Francisco Aguirre. Une cuisine au fond du restaurant avec une vitrine sur le devant où sont exposés les produits glanés du jour dans les divers marchés de la ville. Seiches, huitres, couteaux, pétoncle, thon rouge et bien d’autres produits.



La salle du restaurant en longueur permet de soit être installé a des chaises hautes le long du mur, soit au bar ou encore manger à l’une des tables en contrebas.



Quand je vois des « canyuts » sur un menu, je ne peux pas ne pas en prendre. Ici de superbes « canyuts » en Catalan ou ce que l’on peut aussi appeler petits couteaux du Delta, nettement supérieurs aux couteaux traditionnels. Bien entendu rares, de ce Delta de l’Ebre, beaucoup plus fins en bouche car nettement moins caoutchouteux, ils seront servis comme il se doit, cuits à la plancha avec un peu de sauce type persillade avec de l’ail.

Pareil pour les « chipirones » à l’andalouse, petits, tendres, juste ce qu’il faut de panure, pas gras, un vrai régal.

Encore une autre version de salade russe de la maison, cette fois-ci avec des pommes de terre un peu écrasée, le dosage de mayonnaise et appréciable car pas exagéré. Un peu d’oignons rouges type pickles sur le dessus.

Un des plats phares, la tortilla ou omelette ouverte aux crevettes rouges. Ouverte car généralement les tortilla sont épaisse et contiennent a l’intérieur la farce. Ici c’est une omelette dans une poêle avec de délicieuses et précieuses crevettes de Palamos.

Un plat revigorant pout terminer, de la queue de bœuf cuite à basse température accompagnée d’une crème de pomme de terre. La sauce est bien gouteuse, la viande fondant comme il se doit.

Une classique « torrija » mais très bonne car pas trop « mouillée » comme c’est parfois le  cas. La brioche est de qualité, c’est parfaitement exécuté.

Le seul reproche c’est cette carte de vin sans âme et personnalité qui semble avoir été fournie par un importateur quelconque. Vraiment un point à améliorer car cela gâche un peu la prestation. Nous choisirons tant bien que mal, un Ribera del Duero Legaris Roble 2023 qui est un vin rouge fruité et léger qui impressionne par sa fraîcheur. Au nez, des arômes distincts de fruits rouges tels que la fraise et la framboise sont perceptibles, accompagnés d’une subtile pointe de cerise.

C’est une agréable nouvelle adresse dans ce quartier où l’on est sûr de trouver de grands classiques toujours appréciés, réalisés parfaitement, et gourmands. Le service est irréprochable, le lieu est joliment décoré, une adresse à découvrir.

 

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