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samedi 10 mars 2012
REM eiland, Amsterdam
Voici un autre formidable endroit d’Amsterdam… Un endroit ou jamais vous ne pourriez vous imaginer dîner. Ce n’est ni le nouveau restaurant de Michael Stipe (de REM…), et encore moins une allusion à « Rémoulade Et Mayonnaise »…Ouvert en Juillet 2011, REM eiland se situe près de Houthavens dans le Nord-est d’Amsterdam. L’endroit n’est pas franchement une zone touristique, c’est le moins que l’on puisse dire et n’est atteignable que par taxi. Soyez sur que votre chauffeur comprenne où vous souhaitez aller car l’endroit est plutôt isolé et comme précédemment écrit hors des circuits touristiques.
Pour celles et ceux qui ont connu « Radio Caroline »…vous allez vite comprendre. Le bâtiment est réellement intéressant. Construit en 1964, il servit pendant une période de base d’opération pour une des premières chaînes de télévision commerciale des Pays-Bas ; TV Nordzee. A l’époque le gouvernement néerlandais n’était pas du tout enclin à tolérer des opérations commerciales faites à travers les médias. Le seul moyen consista alors à transmettre un signal depuis un endroit non contrôlé par ce gouvernement, et dans notre histoire cela signifiait créer un bâtiment en dehors des eaux territoriales. Quelques mois plus tard le gouvernement néerlandais changea ses lois et la plate-forme de transmission se trouva dans les eaux territoriales. Évidemment tout fût alors fermé. Par la suite, l’endroit fut transformé en station de mesure pour le département des transports maritimes jusqu’en 2006.
Cette plate-forme blanche et rouge d’apparence, a été rénovée et amarrée à un quai. On traverse quelques balustrades métalliques et grimpe plusieurs niveaux style sorties d’urgence en cas de feux !
Le travail a été remarquablement accompli, l’intérieur est magnifique et la vue très belle car l’on se trouve a plusieurs mètres au dessus de l’eau (en réalité 80…). Un restaurant plutôt grand avec deux étages pour manger et un toit pour aller voir la vue. Il faut tout de suite préciser que si vous souhaitez de l’intimité, ce n’est pas l’endroit car l’endroit est hautement fréquenté.
La carte est simple car il s’agit d’un menu à 29 Euros 50. Cinq entrées, quatre plats principaux et cinq desserts au choix. De manière générale, c’était vraiment très quelconque. Ma terrine de lapin lardée accompagnée d’une sauce gribiche était correcte, mais un peu sèche. La sauce ne s’harmonisait pas réellement avec la terrine.
D’autres avaient pris des filets de dorade marinés accompagnés d’asperges vertes et d’une compote d’oignons blancs ou une salade avec du reblochon, endives, poires, cresson et noix. Je n’ai pas entendu quelqu’un manifester sa joie…
En plats principaux, mon cabillaud avec un risotto, herbes, côtes de bettes et sauce au vin blanc. On avait plus l’impression de manger un poisson sur une sauce au riz…Un riz sur-cuit complètement dilué dans une sauce..Ni bon, ni mauvais…
D’autres prirent l’entrecôte « déposée » sur des haricots verts, beurre maître d’hôtel et gratin. Mêmes observations que pour l’entrée..
Mon dessert je l’ai un peu mangé à contrecœur pour certaines raisons que je vais expliquer dans quelques lignes.. Une tarte frangipane avec une figue et un mascarpone à l’orange.
Le service ici a été une catastrophe, ce qui semble être un phénomène commun à Amsterdam… Certains des convives étant arrivés un peu plus tard, le barman avait disparu du premier étage et nous nous sommes servis… Le personnel de salle s’est fait rare tout au long du repas, voir inexistant. Le temps d’attente fut beaucoup trop long et nous avons du même nous plaindre. Le bouquet…j’ai eu droit a recevoir un dessert non pas sur la table, mais sur moi..Crème fouettée « un peu partout »… On a eu droit comme compensation aux cafés gratuits et quelques « excuse me »… Le plus incroyable, c’est qu’ils ne m’avaient pas amené mon café..
Il faut tout de même rappeler le prix de ce menu et probablement on ne peut pas avoir le même niveau d’exigence que dans un établissement ou l’on laisse 100 euros par personne, mais néanmoins cette situation est peu acceptable sachant que ce type de montant pour un menu peut se trouver à Amsterdam ailleurs des circuits touristiques.
Malgré tout ces désagréments, je crois que ce lieu est unique et incontournable pour se faire une idée de la ville, des docks, du port. Vous serez prévenu de deux choses : nourriture quelconque, et service médiocre.
Libellés :
Amsterdam,
Pays-Bas,
REM eiland
Pays/territoire :
Haparandadam, 1013 Amsterdam, Netherlands
vendredi 9 mars 2012
Pompstation, Amsterdam
Voici encore un incroyable endroit que cette Pompstation, un de ces nouveaux endroits d’Amsterdam avec un concept. En même temps restaurant et salle de concert de jazz, vous voici dans un complexe industriel de 1912 (et d’ailleurs encore utilisé) situé dans le Zeeburg, qui comme son nom l’indique est une pompe a eau. Les pompes qui ont été déplacées dans les caves sont utilisées par la société Waternet qui fournit entre autre de l’eau potable à la ville.
En entrant le bâtiment, on est immédiatement surpris par la beauté du lieu. Le bar et le restaurant occupent la place principale, une salle de 18 mètres de haut entourée d’énormes fenêtres. Une mezzanine métallique coupe la structure et permet au public de manger sur deux niveaux. De magnifiques bouquets de fleurs dans la salle, des jeux de lumières savamment disposés amplifiant le coté un peu irréel de l’endroit. Bougies, énormes lustres arrondis tombants du plafond, jeux de lumière coloré.
Ici, on y vient principalement pour la viande qui est très réputée. Normalement on est sensé y trouver des viandes telles que le Simentaler des alpes, du Gyu San de Nouvelle-Zélande, et du bœuf nourri au mais de la ferme Creekstone au Kansas. Ce soir la seul la dernière espèce se trouvait au menu avec la fameuse race Hereford de Grande Bretagne, allez savoir pourquoi…
Notre table n’étant pas encore disponible, nous sommes tout d’abord allé au bar avant de monter au premier niveau pour être installé à une belle table donnant au dessus d’un groupe de smooth jazz. Il faut préciser que le week-end certains groupes jouent ; enfin de service, les lumières diminuent et quelques DJs animent l’endroit. Vous n’êtes pas dans une discothèque et ne verrez pas de personnes danser avec leur sac à main…mais vous serez plus dans un endroit que l’on pourra qualifier théoriquement de lounge. Après un peu de cafouillage, nous pouvons enfin avoir notre carte et signalons que nous ne sommes pas intéressés par la « sorte de menu imposé ».
En cette période, c’est la « restaurant week » et il semblerait que cela draine les foules…Finalement nous pouvons passer commande et prenons en entrée, des rillettes de maquereau avec une confiture de tomate, frisée et crostini ; une terrine de canard confit avec du lard, pain d’épice et vinaigre balsamique. De très belles assiettes associant fort bien le coté salé-sucré et qui nous confirme la qualité de la cuisine.
Cependant le service est quasi inexistant, et tout sauf professionnel. C’est un peu au hasard que vous devez attraper une des deux personnes qui officient en tant que serveurs. Même si c’est la « restaurant week », ce n’est pas aux « bon clients » d’en pâtir…
La suite, deux entrecôtes « dry aged beef » Creekstone avec comme accompagnement des frites et épinards sauvages en branche avec des chips d’ail, une sauce béarnaise et l’autre au bleu. Rien à redire sur la viande, les chips sur les épinards n’étaient pas la et nous avons du le signaler (le plat n’a même pas été ramené en cuisine, le serveur s’est contenté d’amener ces chips et de saupoudrer les épinards devenus tièdes…). Les frites malheureusement molles et les sauces correctes.
Après avoir réclamé et « expliqué » nos attentes, nous nous sommes trouvé avec les cafés et grappa/drambuie offerts.
Après avoir passé énormément de temps à table (pas réellement gênant puisque le groupe était très agréable), nous avons du terminer la soirée avec une musique de DJ plus disco de mauvaise qualité qu’autre chose…
Voici un endroit magnifique, une cuisine tout à fait correcte, mais à nouveau comme dans beaucoup d’endroits à Amsterdam un service totalement inefficace et rapidement désorganisé. La « restaurant week » n’excuse rien du tout.
A considérer en dehors des week-ends en fonction de ce que vous recherchez !
Libellés :
Amsterdam,
Pays-Bas,
Pompstation
Pays/territoire :
Zeeburgerdijk 52, 1094 AE Amsterdam, Netherlands
Warung Swietie, Amsterdam
Nombreux sont les Surinames aux Pays-Bas, provenant de l’ancienne
colonie néerlandaise qui s’appelait à une époque la Guyane Hollandaise.
Historiquement, des esclaves et des travailleurs sous contrat migrèrent
d’Inde, d’Indonésie et de Chine pour travailler dans les plantations.
Pour ces raisons la cuisine Suriname est un mélange de ces différentes
cultures. Les noms des plats sont soit indiens, soit indonésiens ou
chinois mais toujours avec quelque chose « d’un peu différent », une
touche un peu européenne, probablement hollandaise.
A Amsterdam, le nombre de tous petits restaurants Surinames est assez important et certains on acquit une certaine renommée. Warung Sweetie, l’un d’entre eux qui est bien connu des locaux du quartier de PipJ est plus à considérer comme étant une cuisine avec plats à l’emporter qu’un réel restaurant. A l’heure de midi le flux des personnes venues chercher leur repas est impressionnant. Dans à peu vingt mètre carrés, vous trouverez 3 minuscules tables pour un repas rapide, un comptoir ou l’on passe commande avec des frigos réfrigérés, et derrière une porte une petite cuisine où tout se passe.
Même si l’intérieur est triste à souhait, n’hésitez à aucun moment de faire une petite halte dans ce « Warung » (en Indonésien, table de rue ou étal de nourriture) ou vous pourrez vous faire conseiller par la sympathique dame du comptoir. Je vous recommande en autre une fabuleuse Saoto (soupe) au poulet servie dans un bol ; un bouillon magnifique, du poulet finement émietté, des pousses de soja, un œuf dur, quelques herbes et l’on ajoute selon ses goûts du riz de la barquette qui vous a été amenée.
Pour suivre nous avons partagé un Moksie Metie, un des plats les plus populaire du pays ; ici préparé avec du canard, de la saucisse et des haricots verts dans une sauce un peu douce.
Un peu de mie-goreng et nasi-goreng (nouilles sautées et riz frit, d’origine indonésienne).
Un sympathique endroit sur le pouce, pour d’une part découvrir cette cuisine et d’autre part partager un moment de vie amstellodamois.
A Amsterdam, le nombre de tous petits restaurants Surinames est assez important et certains on acquit une certaine renommée. Warung Sweetie, l’un d’entre eux qui est bien connu des locaux du quartier de PipJ est plus à considérer comme étant une cuisine avec plats à l’emporter qu’un réel restaurant. A l’heure de midi le flux des personnes venues chercher leur repas est impressionnant. Dans à peu vingt mètre carrés, vous trouverez 3 minuscules tables pour un repas rapide, un comptoir ou l’on passe commande avec des frigos réfrigérés, et derrière une porte une petite cuisine où tout se passe.
Même si l’intérieur est triste à souhait, n’hésitez à aucun moment de faire une petite halte dans ce « Warung » (en Indonésien, table de rue ou étal de nourriture) ou vous pourrez vous faire conseiller par la sympathique dame du comptoir. Je vous recommande en autre une fabuleuse Saoto (soupe) au poulet servie dans un bol ; un bouillon magnifique, du poulet finement émietté, des pousses de soja, un œuf dur, quelques herbes et l’on ajoute selon ses goûts du riz de la barquette qui vous a été amenée.
Pour suivre nous avons partagé un Moksie Metie, un des plats les plus populaire du pays ; ici préparé avec du canard, de la saucisse et des haricots verts dans une sauce un peu douce.
Un peu de mie-goreng et nasi-goreng (nouilles sautées et riz frit, d’origine indonésienne).
Un sympathique endroit sur le pouce, pour d’une part découvrir cette cuisine et d’autre part partager un moment de vie amstellodamois.
Libellés :
Amsterdam,
Pays-Bas,
Warung Swietie
Pays/territoire :
Eerste Sweelinckstraat 1, 1073 CK Amsterdam, Netherlands
Vlaardingse Haringhandel, Amsterdam
S’il y a bien une chose qu’il ne faut pas manquer dans ce que l’on peut
appeler la gastronomie hollandaise, c’est bien le hareng qui est une
pure délicatesse. Pour celles et ceux qui n’ont jamais dégusté cette
merveille, cela n’a strictement rien avoir avec quelque met japonais
avec du poisson cru, ni un carpaccio de poison et encore moins un
ceviche. Le hareng qui n’est servi principalement que dans des roulottes
dans certaines rues de hollande, ici Amsterdam, le sert principalement
en filet dés-arrêté, découpé en tronçons, accompagné comme il se doit
avec des oignons hachés et un concombre. Un peu salé, et moelleux, il
s’harmonise parfaitement avec le coté un peu doux de ce concombre. On
peut également le déguster dans un « broodje », pain de mie fortement
apprécié ici pour les sandwichs.
Pour avoir dégusté dans un grand nombre de ces échoppes ce hareng, je peux vous certifier que le meilleur que je connaisse ici se trouve au sympathique marché quotidien Albert Cuyp dans le quartier de Pijp. Un marché ou l’on trouve des fromages, des poissonneries mais aussi un grand nombre de souvenirs et de vêtements de bas de gamme. Vlaardingse Haringhandel existe depuis 1916, a gagné plusieurs trophées et l’on peut même voir une photo de la reine devant le stand en train de manger.
Un must !
Pour avoir dégusté dans un grand nombre de ces échoppes ce hareng, je peux vous certifier que le meilleur que je connaisse ici se trouve au sympathique marché quotidien Albert Cuyp dans le quartier de Pijp. Un marché ou l’on trouve des fromages, des poissonneries mais aussi un grand nombre de souvenirs et de vêtements de bas de gamme. Vlaardingse Haringhandel existe depuis 1916, a gagné plusieurs trophées et l’on peut même voir une photo de la reine devant le stand en train de manger.
Un must !
Libellés :
Amsterdam,
Pays-Bas,
Vlaardingse Haringhandel
Pays/territoire :
Albert Cuypstraat, Amsterdam, Netherlands
jeudi 8 mars 2012
Zouthaven, Amsterdam
Ce qui distingue Amsterdam au niveau de la restauration de beaucoup
d’autres villes en Europe est souvent lié à l’environnement dans lequel
les restaurants sont installés. Nombreux sont les magnifiques endroits
qui initialement n’ont rien avoir avec la restauration : anciens
entrepôts, usines, chantiers, imprimeries, musées, bateaux, station de
pompage et j’en passe… (Pour ceux qui habitent Genève, imaginez-vous un
restaurant dans la magnifique structure du bâtiment du Quai des Forces
Motrices ! Ici à Amsterdam…oui c’est possible !). Ce qui est souvent
reproché ici dans ce type de restaurants, c’est le niveau culinaire qui
n’est pas toujours en harmonie avec la beauté des lieux et aussi
certaine fois le coté éphémère des ces endroits.
Zouthaven est situé au rez-de chaussée du pavillon de la musique (Muziekgebouw) qui est selon les experts la plus belle salle de concert de musique classique contemporaine d’Europe ! Avec l’été l’une des plus belles terrasses d’Amsterdam et donc une vue imprenable sur le port et l’IJ la rivière. Pour y arriver, on part depuis la gare centrale et longe le quai avant d’arriver en face de ce très beau bâtiment tout en verre. Par une passerelle vous arriverez tout d’abord au Bimhuis la très connue salle de concert de jazz pour ensuite descendre à l’étage inférieur au Zouthaven, juste à la sortie de la salle de concert classique.
A premier abord, le décor de cette salle est un peu froid et même stérile ; les lumières sont même un peu violentes, ce qui ne crée pas tout à fait une ambiance propice à la convivialité. Le mobilier blanc ultramoderne ne réchauffe pas non plus l’atmosphère générale du restaurant.
Ici l’on vient pour les poissons et fruits de mer. Ce restaurant servirait leur poisson sous un label et une certification appelée MSC (Marine Stewardship Council) qui consiste à respecter les quotas de pêche et les origines afin de valoriser « la pêche durable ». La carte propose évidement un « raw bar » avec huitres et plateaux de fruits de mer mais également un ensemble de mets cuisinés.
Ayant l’envie d’un plateau, nous avons pris en entrée la version de base avec crevettes, huitres, crabe, pétoncles et coques. Très bien servi, des produits très frais, rien à dire. Seulement peut-être l’étonnement de recevoir quelques petits bols de mayonnaise cinq minutes après avoir commencé le repas.
Comme plats principaux, un des plats du jour ; un duo de lotte et bar avec une très bonne sauce basée sur un court-bouillon de poisson, et des filets d’églefin poêlés dans un beurre vanillé avec une sauce crée à partir de coquillage avec des pâtes remplies de ricotta. Une très belle assiette très savoureuse, équilibrée et parfaitement dressée.
21 :45 tapante..et nous réalisons que les deux seules serveuse présentes ont disparu… Après 15 minutes, seuls devant notre assiette, nous nous demandons si elles ne sont pas tout simplement rentrées chez elles en nous plantant la… Ô surprise nous en distinguons une au loin à travers la porte des cuisines qui venaient de s’entrouvrir…Elle était en train de passer la serpillière… Du coté du bar, un jeune homme qui passa sa soirée allez savoir pourquoi à ranger des verres d’un lave-vaisselle…finalement digne nous regarder. Après l’expression de notre mécontentement, il s’excuse, évidement impuissant face à cette situation et nous propose des cafés gratuitement… Finalement un des deux convives a choisi un dessert qui n’en était pas un (le nouveau garçon étant incapable de décrire le plat) ; un pain perdu réalisé avec du cake au gingembre au milieu duquel se trouvait un fromage coulant (du Herve) avec un sirop de porto. Un fabuleux entremet à plutôt associer « aux fromages ».
Au niveau cuisine, il n’y avait strictement aucune faute, des mets savoureux, des produits très frais. Cependant le service a été un désastre total et je ne me rappelle pas d’avoir vécu un tel cas au préalable.
On se retrouve ici avec un bel endroit, le cuisinier Martin Keus qui est réellement capable de nous sortir de belles assiettes, mais aucun management et un service totalement défaillant. Il faut aussi savoir que ce soir-là, il y avait concert et que l’on peut manger jusque minuit. Il y avait 4 grandes tables réservées à notre départ… Pauvres clients…
Zouthaven est situé au rez-de chaussée du pavillon de la musique (Muziekgebouw) qui est selon les experts la plus belle salle de concert de musique classique contemporaine d’Europe ! Avec l’été l’une des plus belles terrasses d’Amsterdam et donc une vue imprenable sur le port et l’IJ la rivière. Pour y arriver, on part depuis la gare centrale et longe le quai avant d’arriver en face de ce très beau bâtiment tout en verre. Par une passerelle vous arriverez tout d’abord au Bimhuis la très connue salle de concert de jazz pour ensuite descendre à l’étage inférieur au Zouthaven, juste à la sortie de la salle de concert classique.
A premier abord, le décor de cette salle est un peu froid et même stérile ; les lumières sont même un peu violentes, ce qui ne crée pas tout à fait une ambiance propice à la convivialité. Le mobilier blanc ultramoderne ne réchauffe pas non plus l’atmosphère générale du restaurant.
Ici l’on vient pour les poissons et fruits de mer. Ce restaurant servirait leur poisson sous un label et une certification appelée MSC (Marine Stewardship Council) qui consiste à respecter les quotas de pêche et les origines afin de valoriser « la pêche durable ». La carte propose évidement un « raw bar » avec huitres et plateaux de fruits de mer mais également un ensemble de mets cuisinés.
Ayant l’envie d’un plateau, nous avons pris en entrée la version de base avec crevettes, huitres, crabe, pétoncles et coques. Très bien servi, des produits très frais, rien à dire. Seulement peut-être l’étonnement de recevoir quelques petits bols de mayonnaise cinq minutes après avoir commencé le repas.
Comme plats principaux, un des plats du jour ; un duo de lotte et bar avec une très bonne sauce basée sur un court-bouillon de poisson, et des filets d’églefin poêlés dans un beurre vanillé avec une sauce crée à partir de coquillage avec des pâtes remplies de ricotta. Une très belle assiette très savoureuse, équilibrée et parfaitement dressée.
21 :45 tapante..et nous réalisons que les deux seules serveuse présentes ont disparu… Après 15 minutes, seuls devant notre assiette, nous nous demandons si elles ne sont pas tout simplement rentrées chez elles en nous plantant la… Ô surprise nous en distinguons une au loin à travers la porte des cuisines qui venaient de s’entrouvrir…Elle était en train de passer la serpillière… Du coté du bar, un jeune homme qui passa sa soirée allez savoir pourquoi à ranger des verres d’un lave-vaisselle…finalement digne nous regarder. Après l’expression de notre mécontentement, il s’excuse, évidement impuissant face à cette situation et nous propose des cafés gratuitement… Finalement un des deux convives a choisi un dessert qui n’en était pas un (le nouveau garçon étant incapable de décrire le plat) ; un pain perdu réalisé avec du cake au gingembre au milieu duquel se trouvait un fromage coulant (du Herve) avec un sirop de porto. Un fabuleux entremet à plutôt associer « aux fromages ».
Au niveau cuisine, il n’y avait strictement aucune faute, des mets savoureux, des produits très frais. Cependant le service a été un désastre total et je ne me rappelle pas d’avoir vécu un tel cas au préalable.
On se retrouve ici avec un bel endroit, le cuisinier Martin Keus qui est réellement capable de nous sortir de belles assiettes, mais aucun management et un service totalement défaillant. Il faut aussi savoir que ce soir-là, il y avait concert et que l’on peut manger jusque minuit. Il y avait 4 grandes tables réservées à notre départ… Pauvres clients…
Pays/territoire :
Piet Heinkade 1, 1019 BR Amsterdam, Netherlands
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