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dimanche 29 janvier 2012
Mo's Grill, San Francisco
Je ne peux pas prétendre que je cours après les burgers dans les restaurants, mais une fois n’est pas coutume, surtout lorsque l’on se trouve aux Etats-Unis ! Mais ici chez Mo’s Grill, ce plat est plus que remarquable et presqu’ailleurs inégalé !
Une salle entre cantine et "dinner", une cuisine ouverte ou l’on voit s’activer l’équipe qui entre autre cuit les viandes sur des pierres volcaniques au dessus d‘une grille tournante. Soit le bar, soit quelques tables alignées ou le petit monde de North Beach vient se rassasier toute la journée, du petit déjeuner jusqu’au diner.
Réputé pour être un des meilleurs burgers de la ville, Mo’s le décline de diverses manières ; Mo’s, BBQ, Cheeseburger, Bacon, Mushroom, Chilli Cheese, Tex-mex, Blue Cheese et j’en passe… Tous sont préparés avec de la mayonnaise maison, de la laitue, tomate et oignon. En accompagnement on peu demander des frites, du cole slaw, une soupe du jour, du chili ou une salade. Bon jusque la rien de très particulier ni d’excitant…. C’est en recevant mon California Burger (avec du fromage de Monterey et de l’avocat) que j’ai pu constater l’énorme différence…
La viande, de l’Angus Beef nourri au maïs, hachée quotidiennement sur place était cuite à la perfection et comme je l’avais précisé : "medium rare". Une viande pas du tout grasse, juteuse mais pas pleine d’eau, avec un très bon goût de bœuf. Aucune similitude avec souvent ce goût de viande un peu graisseux. Une salade et tomate des plus croquante, de l’avocat mur, un fromage non pas gommeux ni jaunâtre mais avec lui aussi un vrais goût de fromage, un pain frais toasté de très bonne qualité.
Et les frites maison…Alors la je ne sais pas comment celles-ci furent préparées…mais cela relevait presque du miracle ! La bonne grosseur, la bonne longueur, la bonne température, la texture parfaite, aucun goût d’huile, et bonnes jusqu’à la fin du repas…
Libellés :
Etats-Unis,
Mo's Grill,
San Francisco
Pays/territoire :
1322 Grant Avenue, San Francisco, CA 94133, USA
samedi 28 janvier 2012
Nob Hill Grille, San Francisco
Après 17 heures de vol et le décalage associé, personne n’aurait grandement envie de rechercher une table prestigieuse à San Francisco mais plutôt immédiatement de faire une immersion dans l’ambiance si particulière et magnifique de cette ville. Nob Hill est un quartier résidentiel et chic, ou se trouvent de pittoresques maisons victoriennes et des rues sacrément pentues qui dissuaderaient plus d’un de trop s’éloigner. Plus haute colline de la ville (115 m), des petits palais, des hôtels historiques, des cable cars bondés résument à eux seuls ce quartier. Son nom n’est autre qu’une contraction de nabab en raison des villas fastueuses.
"Nob Hill Grille" est un petit resto de quartier sans prétention, jalousement gardé par une clientèle d’habitués venus en voisin. Une clientèle à la « Red Hot Chili Peppers », entre bouc..et boucle d’oreille, ou alors le vieux monsieur habitué qui a sa table quotidiennement réservée.. On entre dans cet établissement presque modeste en longeant le bar ou une partie de la clientèle dine ou si l’on a effectué une réservation, à l’une des tables longeant les fenêtres donnant sur Hyde street.
On peut donc sympathiquement observer les cuisiniers œuvrer juste en face de soi quand on est au bar en alternant ceci avec le regard sur l’écran mural plat qui diffuse une compétition de snowboardeurs à Aspen !
Quand l’on parle d’immersion, il faut aussi mentionner celle qui est culinaire ! Rien de compliqué mais des plats bien américains que l’on ne peut considérer manger qu’ici…Des burgers sous toutes les formes, des os a moelle, des macaronis au fromage et surtout les ribs ! Pour démarrer, un dip aux épinards et artichauts frais réalisé avec du fromage blanc et accompagné de chips tortilla. Mais attention, pas de ces horreurs sortant de paquets, mais préparées à l’instant, directement dans l’huile de friture.
Pour suivre, des ribs de porcelet servis avec une sauce BBQ maison, aux piments chipotle (légèrement fumés), les fameux macaronis au fromage et crème, un épi de mais. La viande fond dans la bouche, la sauce a effectivement une saveur délicate. On mangera ce que l’on peut des macaronis…bons..mais pas légers !
Une belle sélection de bières artisanales et de vins au verre.
Un peu plus, et ils m’auraient pris pour leur « nouveau voisin »..
Libellés :
Etats-Unis,
Nob Hill Grille,
San Francisco
Pays/territoire :
969 Hyde Street, San Francisco, CA 94109, USA
jeudi 26 janvier 2012
Le Temps de Vivre, Ambilly
Non ce n’est ni Ugo Tognazzi ressuscité ni son frère, mais Carlo Crucil ! Originaire du Frioul voici un cuisinier qui fait preuve d’une certaine imagination pour cette table, mais qui également propose des mets ménagers à travers des menus donnés. Et j’insiste sur le coté « ménager » de sa cuisine. Des préparations transalpines bien inspirées pour une cuisine qui ne manque ni de couleur ni de saveur. Une cuisine de tradition avec quelques rares touches d'originalité. Un peu ce que je pourrais qualifier de « cuisine de belle-mère » (pour autant que l’on en ait une…). Rien de très compliqué, des produits frais, des cuissons séculaires, éprouvées, des saveurs connues. On ne vient pas au « Temps de vivre » pour découvrir « de nouvelles sensations gastronomiques » mais pour se permettre de passer un délicieux moment gourmand dans une salle coquette et vraiment bourgeoise.
Après avoir été accueilli avec le sourire, ce qui mérite d’être mentionné…vous voici dans une salle dans les tons saumon-orange, quelques tables joliment dressées. On sent que l’on prend au sérieux le métier de la restauration ici. L’accueil de Sylvie Gal (l’associée de Carlo) est convivial et vous serez rapidement installé, présenté la carte.
Sur votre table, une petite assiette de légumes croquants, jambon, fromage vous permet déjà d’entamer votre repas et d’apprécier les menus (même un végétarien ou les plats à la carte). Si vous n’êtes pas tenté par le grand menu à 44 Euros, celui intitulé « l’air du temps » à 30 Euros est une vraie aubaine ! Le concept reste simple, on choisit dans une liste une entrée, un plat principal, et un dessert.
Quelques amuses-bouche sur une assiette pour démarrer ; un velouté de courge, un morceau de terrine, une purée d’artichauts. Sans chichis...bon.
Il faut au préalable mentionner qu’ici, tout est préparé et cuisiné maison, du pain jusqu’au dessert.
Sur la carte vous pourrez trouver le renommé trio de foie gras, le filet de fera du Léman au jambon de Savoie et mondeuse, l'effeuillé de filet de bœuf mignon de veau et foie gras. Notre choix s’est porté tout d’abord sur une sympathique bruschetta aux gambas ; quelques tranches de focaccia grillées et aillées sur lesquelles étaient disposées une demi douzaine de crevettes (dommage que les têtes étaient encore présentes), le tout avec un mesclun un peu trop vinaigré, un peu de betterave rouge et un entourage de crème balsamique.
Autre entrée peut-être plus originale, un croustillant de boudin noir aux pommes. En réalité une feuille de brick dans laquelle étaient mélangés les deux ingrédients précités. Un mesclun en accompagnement. Bon équilibre en bouche et pas gras comme l’on pourrait se l’imaginer.
En plats principaux, une cassolette de veau et poulet dans une sauce aux morilles. On vous présente une assiette avec trois petits plats : la cassolette bien gouteuse, fidèle à ce que l’on pourrait s’attendre d’un tel plat, un assortiment (impressionnant..) de légumes dans un autre plat composé de lentilles, carotte, choux de Bruxelles, poireaux, tomate, navet ! Tout dans un périmètre de 10 cm, et sans apparaitre comme étant un amas.. et une purée de pomme de terre.
L’autre assiette ; un filet de dorade poêlé accompagné de deux pestos (difficile d’identifier leur composition) et d’un trait d’huile d’olive, également accompagné de la purée. De bons mets principaux, réalisés avec maitrise.
Une très bonne tarte tatin en dessert avec sa boule de glace vanille et un granité aux herbes de montagne avec une grappa. Deux sympathique desserts ; j’ai particulièrement apprécié le coté Chartreuse-Génépi de ce granité, avec cette petite touche alcoolisée.
Pour 36 Francs Suisse (vous avez bien lu ! Tout Genève s'encanaille là à bon compte..), on passe simplement un excellent moment. Une très bonne adresse qui donne vraiment envie de prendre le temps de vivre… et de s'attarder à table en mangeant la cuisine de votre belle-mère :-) !
Libellés :
Ambilly,
France,
Le Temps de Vivre
Pays/territoire :
47 Rue des Bellosses, 74240 Ambilly, France
mardi 17 janvier 2012
The Willow Tree, Cambridge
Cambridge est une magnifique petite ville ou probablement Harry Potter se serait senti a l’aise car ici tout est tradition ; un ensemble de collèges et une université, qui rappellent incessamment Poudlard. Sans aucun doute des lieux un peu magiques et parfois des plus étranges. Mais manger ici reste une gageure. Il ne faut pas s’imaginer terminer dans la cantine du Christ Church College car celle-ci se trouve à Oxford, ville évidement rivale quant au prestige de son université. Il va falloir un petit peu s’éloigner du centre si l’on veut trouver quelque chose de différent et que l’on peut qualifier de gastronomique.
Bourn n'est finalement pas si loin que cela et mérite définitivement le déplacement. Quelques miles et vous voila en périphérie de la ville, dans un tout petit village en face de l’église. Une maison entre ferme et résidence bourgeoise, qui héberge une très belle table qui probablement est un des plus agréables endroits de la région. Une maison typiquement anglaise, avec son plafond assez bas, mais pas qu’un pub comme dans beaucoup d’endroits. Ici nous sommes presque dans une bonbonnière.
Une décoration savamment orchestrée, tout dans les tons gris, écru et brun. Un coté très actuel mélangeant les bibelots baroques avec le classique. On se sent immédiatement bien car tout est harmonie. Feux de cheminée, tableaux dorés, miroirs, lustres de cristaux, bougies sur les tables, mais rien de trop chargé. Un peu de musique jazz en arrière-fond, un parfait équilibre dans cette magnifique bâtisse qui prédispose la clientèle à passer un délicieux moment vraiment privilégié.
Nous sommes en réalité dans un gastropub mais ici de niveau très supérieur. En fait seule la cuisine peut être qualifiée ainsi car l’environnement relève plutôt de l’endroit chic où rien n’est vraiment laissé à une évasive improvisation. Un accueil parfait, un service présent et attentif ; le respect du client. Pour celles et ceux qui ne savent pas de quoi s’agit un gastropub, il s’agit un nouveau type de restaurants en pleine expansion dont l'appellation combine les mots anglais de pub et français de gastronomie.
La carte propose un certain nombre de mets remaniés mais chaque jour sont présentés les plats de la soirée qui joliment sont écris sur un « miroir d’ardoise » (rien n’est fait sans une touche d’esthétisme). Mes faveurs ont été pour des cakes de crabe avec des beignets de crevettes et des condiments marins, Aucune trace de friture, des cakes parfaitement équilibrés entre crabe et pommes de terre, ceci accompagné d’une julienne extrêmement fine dans laquelle j’ai pu reconnaitre un peu de piment, des tomates et probablement quelques œufs de poisson.
En plat principal, le « grand classique »….mais quelle réadaptation ! Le rib-eye steak avec son kidney pie d’agneau. Ce plat peut réellement être un catastrophe et les anglais de ce site seront probablement d’accord de reconnaitre que si la pâte est riche, et lourde cela peut devenir un étouffe chrétien. Sans parler de la sauce qui accompagne les rognons qui peut également être d’une très grande richesse et complètement immangeable… Ici nous avons un steak non seulement d’une cuisson parfaite mais d’une saveur irréprochable, et tendre comme rarement proposé. Une fine croustade remplie de rognons d’agneau accompagné d’une sauce légère et non écœurante, le tout sur un lit de feuilles de cotes de bettes encore croquantes. Presque de la magie…L’accompagnement suggéré par le responsable de salle ; des pommes de terres rissolées semblait anodin, mais ici également une parfaite maitrise de la qualité du féculent avec une cuisson à la minute.
Une table qui se trouve dans le Michelin, où l’on sent le coté passionné des propriétaires, dans un endroit réellement romantique. A ne pas manquer si vous vous trouvez à Cambridge.
vendredi 13 janvier 2012
Grohe, Darmstadt
Voici un endroit très sympathique que la brasserie Grohe où depuis 170 années on y fabrique de la bière ! Le nom de Grohe lui est apparu en 1899, lorsque Gabriel Grohe en est devenu le propriétaire. Toute sa famille a su depuis des générations conserver ce savoir faire qui consiste à travailler le houblon et produire une bière de première qualité.
En arrivant à cette brasserie vous pourrez déjà admirer à travers les fenêtres les cuves de cuivre qui servent à la fabrication du breuvage.
Après avoir franchi la porte de l’estaminet vous réaliserez qu’ici il n’y a pas de touristes mais de locaux qui s’abreuvent paisiblement en dégustant une cuisine certes traditionnelle allemande mais pour une fois un peu plus soignée. Rien de très gastronomique mais de belles assiettes, copieuses et plutôt mieux dressées qu’à l’accoutumée.
L’endroit est cosy avec sa charpente de bois, ses tables où l’on peut s’asseoir à plusieurs, un plafond décoré d’objets agricoles anciens. Ici tout le monde semble se connaitre, c’est du moins le sentiment que l’on ressent dans cet établissement. Pas plus d’une demi-douzaine de tables, quelques tabourets à un bar derrière lequel la bière est tirée.
Même si la carte est en allemand, les jeunes serveuses se feront un plaisir de sortir leur meilleur anglais et de gentiment vous traduire la liste des plats ainsi que ceux affichés sur l’ardoise du jour.
Comme c’est « régime après fêtes » nous nous sommes contentés de prendre une assiette de fromage local accompagnée de cumin et de quelques oignons hachés pour accompagner la première délicieuse bière brune d’un demi litre (ben oui…la serveuse n’a pas compris que l’on souhaitait un litre alors pour se faire pardonner elle nous a amené ensuite ce litre…ce qui revient finalement à un litre et demi…Bon…on ne va pas chipoter..), un excellent foie de veau poêlé accompagné de pommes de terres rissolées sur une viande hachée..(un peu surprenant au départ mais somme toute très bon…) que nous avons partagé en deux !! Normal…régime…
Et comme plat de résistance des Schnitzels !! Une version recouverte de fromage fondu (recommandation de la serveuse),
une autre version plus « light » que j’ai prise avec du lard, des oignons braisés, un œuf au plat et un second lit de pommes de terre rissolées…
Vraiment un endroit agréable avec une bonne cuisine dans sa catégorie…
Pays/territoire :
Nieder-Ramstädter Straße 3, 64283 Darmstadt, Germany
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