samedi 2 décembre 2023

Les Rosalys, Les Paccots

 

Retour aux Paccots non pas cette fois pour une fondue mais la chasse. Il y a une année de cela, visiblement la clientèle était venue principalement pour cette cuisine et nous nous étions dit qu’il faudrait revenir afin de découvrir ce que sont leurs préparations. A vrais dire la chasse est souvent assez décevante dans la plupart des établissements non gastronomique et trouver des accompagnements de qualité reste une gageure.

Réservation grandement obligatoire car c’est vraiment plein…visiblement on vient ici pour ces plats de saison lorsqu’ils sont servis. On appréciera bien entendu la cadre propice à ce genre de cuisine, un chalet boisé avec une grande salle bien conviviale.

La carte est dédiée donc à ce type de cuisine et les autres plats pas tous disponibles. Entrées, viandes sous différentes cuissons et recettes, des tarifs parfois tout de même un peu élevés, mais la qualité se paie.

Pour commencer cela sera une terrine de colvert garnie, toasts et beurre. Une terrine tout de même un peu fade, deux cubes de gelées, quelques feuilles de salades avec deux tranches de tomate sans goût. On aurait tout de même apprécié cornichons et oignons.

Des raviolis de chevreuil, sauce à la crème, et aux petits oignons. Pâtes un peu épaisse, farce au goût peu définissable et une sauce qui honnêtement a un peu un goût de fond industriel. C’est vraiment un peu grossier et même si éventuellement « maison » ; pas franchement gourmand.

Maintenant autour de la chasse avec un civet de chevreuil, spätzli maison, choux rouge et garniture de fruits. Si le civet est plutôt bien cuit et la sauce correcte, les choux rouges manquent de saveur. On se serait passé des kiwis qui n’ont aucune raison d’être là. La poire a botzi est plaisante, quelques marrons et une pomme avec une confiture d’airelles. Les spätzlis sont bons. Une assiette assez conventionnelle, à laquelle il manque quelque chose d’un peu plus gourmand.


Le dessert, c’est cette très bonne glace au vin cuit que j’avais déjà appréciée la première fois.

Comme les patrons sont portugais, c’est un vin rouge Singularis Paulo Laureano 2019, vin de l’Alentejano, plutôt agréable et qui va bien avec cette cuisine.

Tout de même une déception qui confirme que manger de la chasse même cuisinée de manière classique, c’est difficile à trouver. Dommage.

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