lundi 19 août 2024

Casa Bigote, Sanlúcar de Barrameda

 

Et pour terminer ce séjour, une des adresses emblématiques en ville, la Casa Bigote qui est une des plus anciennes tables le long de la plage de Bajo de Guía. C’est en 1951 que le grand-père Fernando Hermoso patriarche de la famille Bigote, ouvrit la petite taverne de Bajo de Guía à Sanlúcar de Barrameda), pour vendre des manzanillas et se conformer à la forme traditionnelle de collecte des marins, « el zafo ».

Fernando et Paco Bigote, la deuxième génération de cette famille, ont décidé en 1969 de renouveler le concept de cette taverne, en introduisant des tapas et des plats de fruits de mer traditionnels. Avec un travail acharné, ils ont agrandi l’entreprise familiale en 1979 en inaugurant la première salle à manger.


Actuellement, la troisième génération, Fernando qui nous accueillera puis saluera en partant et César sont dans la salle à manger et dans la cuisine respectivement, dirigée par Fernando Bigote offre deux salles spacieuses et confortables avec une vue imprenable sur le fleuve Guadalquivir et la pinède de Doñana, tout en conservant la taverne d’origine, un bar à tapas juste à l’angle de la ruelle.

Une première salle au rez de chaussée avec à l’entrée des vitrines réfrigérées avec une présentation des produits de la mer de la journée.


Salle à manger des plus classique avec sur les murs des tableaux, d’anciennes photos, des articles du passé de l’établissement.




Au premier, la seconde salle probablement plus agréable car celle-ci est plus lumineuse mais surtout a une vue sur le fleuve et la pinède au loin.



La particularité de la cuisine de Casa Bigote c’est l’absence de complications dans les assiettes et le respect d’une tradition qui sait faire le meilleur usage gastronomique des excellentes matières premières de la mer, en incorporant de nouvelles propositions à son menu, tout en préservant fidèlement les saveurs et les techniques culinaires locales.  Ici les plats sont liés à une bonne sélection de fruits de mer, en fonction de la saison et du marché... Cigales, gambas, crevettes blanches, langoustines... Aussi, quelques suggestions du jour sur une feuille séparée.

La carte est complète avec aussi bien des poissons au détail, que des plats cuisinés, des fritures et autres propositions. Il y en aura pour tous les goûts mais avec un focus bien entendu sur les produits de la mer.

Cela sera pour commencer un très frais et léger carpaccio de crevettes blanches simplement arrosé d’un filet d’huile d’olive. Quand le produit est de qualité, le plus simple est souvent le meilleur.


Ensuite des tranches de thon rouge d’Almadraba sur de la pulpe de tomate. Ici aussi le produit dans sa pure expression avec de l’huile d’olive.


Un plat un peu original avec des œufs brouillés aux anémones de mer. Je connaissais ce produit sous forme frites mais pas en brouillade. Celle-ci contient aussi de la pomme de terre en allumettes légèrement frites. C’est vraiment excellent.


Autre nouveauté avec des tortillas d’algues, un peu comme celles aux crevettes mais plus proche d’un fin beignet.


Bien sur mon plat fétiche, le cazon adobo qui est impeccable sans aucune trace huileuse.


Pour terminer, un plat plus cuisiné avec des morceaux de thon rouge sauté à l’Amontillado. Il y a un petit côté un peu doux très plaisant qui s’harmonise très bien avec le poisson. Le tout sur une julienne de légumes.


Comme dessert, bien sur l’incontournable glace aux raisins secs et Pedro Ximenez.


Le choix des vins laisse un peu à désirer car assez restreint, alors ce sera le local Palomino Barbadillo Ecologique Sabalo, nom d’un poisson de la famille des sardines. Cépage Palomino Fino, des notes de pomme et pêches et des nuances épicées.


Il ne fait aucun doute que ce restaurant est sans aucun doute l’un des incontournables de la région. L’année dernière, ils ont également remporté le XXIIe prix de la carrière autonome 2023, revalidé aussi par le Michelin pour un BIB Gourmand 2023 et, en 2024, ils célèbrent le renouvellement du SOL, une reconnaissance accordée par le Guide Repsol.

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