jeudi 28 janvier 2016

22 Bowen's Wine Bar & Grille, Newport




Newport et ses régates évidement attire une clientèle plutôt aisée. C’est donc dans la jolie marina que vous pourrez trouver un certain nombre d’établissements plutôt chics. Certes en hiver plutôt désertée le soir mais probablement animée les soirées d’été. Une marina avec un ensemble de maisons dans le plus pur style de la Nouvelle-Angleterre avec divers commerces ainsi qu’un certain nombre de yachts amarrés.



C’est sur la jetée que vous trouverez le « 22 Bowen’s Wine Bar & Grille » qui selon la toile est l’une des plus belles tables de la ville.  Une belle maison de bois vert avec visiblement une terrasse l’été et des baies vitrées qui laissent aux passants la possibilité de voir à l’intérieur et de s’apercevoir qu’il ne s’agit pas que d’un simple « resto » de port.
 

Un très joli intérieur bien agencé dans un style marin mais chic ; une grande salle, un bar comme à l’accoutumée ainsi que des cuisines plus ou moins ouvertes. Des tables dressées de nappes blanches, un service attentionné qui s’est immédiatement occupé de nous en nous suggérant de tout d’abord passer au bar.





Un personnel élégamment habillé de chemises blanches et cravates. Ambiance décontractée mais tout de même adaptée à une clientèle probablement exigeante. Une vue sur la cave depuis le bar et sur les cuisines attenantes.




Une fois passés à table, j’apprécie le côté plutôt feutré même si le volume sonore est plutôt élevé. Probablement que les lumières plutôt douces donnent une impression d’intimité alors que la salle est pleine.

Pour un apéritif, une bière locale donc de Newport appelé « Storm », ambrée et très fruitée.


La carte propose un choix de mets que l’on pourrait qualifier de cuisine américaine contemporaine avec une belle part aux grillades que cela soit viandes ou poisson. Aussi une sélection d’assiette composées avec quelques classiques ou des plats plus élaborés. Pour commencer, une salade de betteraves grillées, fromage de chèvre fondant, verdure, vinaigrette à la framboise, émulsion de truffes et betterave crimson, amandes Marcona toastées.  Une jolie assiette mais sans surprise avec les betteraves soit en cubes soit râpées.  Sur le côté ces amandes les plus recherchées sont celles que l'on récolte dans les montagnes de l'Alicante, et au centre un mélange de feuilles de salade verte et le fromage en dessous.


J’ai choisi la Tarte à la courge Acorn, confiture d’oignons caramélisés, salade paysanne, bleu du Wisconsin, graines épicées, vinaigrette aux groseilles vertes. Une très bonne pâte brisée avec la courge au centre. Tarte classique mais très appréciable avec également une salade verte. Pas sûr qu’un morceau de fromage sur le côté n’apporte grand-chose.


Un met principal un parfait Saumon de l’Atlantique simplement grillé. Assurément l’endroit pour manger ce type de produit.  Citron et sauce hollandaise sur le côté.


En accompagnement en supplément, des asperges vertes poêlées et sans goût.


J’avais décidé de prendre les Coquilles Saint-Jacques et crevettes poêlées, purée de navets, légumes verts d’hiver braisés, graines de tournesol épicées, courge squash caramélisée, vinaigrette aux groseilles vertes. J’avais bien précisé de ne pas surcuire les produits car cela deviendrait immangeable. L’assiette est plutôt belle bien qu’ici les décorations sont vraiment très américaines. Les Saint-Jacques sont exceptionnelles et cuites à la perfection, cependant les crevettes sont caoutchouteuses et évidement surcuites. La serveuse me demandant si les cuissons correspondaient à mon attente, je lui signale que je n’avais que peu apprécié les crevettes. Sans aucune hésitation elle repassa la commande et je me fus offert trois crevettes cette fois ci absolument parfaites. Un geste très professionnel qui d’ailleurs confirme que le service est de haut niveau.


Avec ce repas, un chardonnay de la maison Sonoma-Cutrer, Russian River Ranches 21013, de Californie, agréable et sans histoire.


Probablement le « hit » de ce repas avec un dessert d’une carte plutôt très intéressante. Il y a dans cet établissement un chef pâtissier qui propose une belle série de desserts plutôt assez américains avec comme exemple de prodigieux beignets de pomme, sucre, cannelle, sauce caramel au bourbon et canneberges. D’une incroyable légèreté, sans aucune odeur d’huile, moelleux et que l’on recouvre de ce caramel coulant légèrement acidulé. Délicieux.


Un établissement vraiment chic, un service de qualité, de bons produits avec quelques idées bienvenues dans les assiettes. Une belle table pour un moment privilégié dans la marina de Newport.

mardi 26 janvier 2016

Brick Alley Pub & Restaurant, Newport



Arrivé aux heures de midi à Newport, port de plaisance situé dans l'État de Rhode Island sur la côte est des États-Unis, petite ville fondée en 1639 par des Bostoniens, connue pour ses « Mansions » de milliardaires et également pour son festival de jazz, ses régates de la Coupe de l’America. Un village plutôt « chic » avec un certain nombre de commerce de luxe. Un côté assez « bling bling » dans l’ensemble mais néanmoins un endroit très charmant au bord de la mer. On peut y passer selon ses envies plusieurs journées afin de visiter ces célèbres manoirs entre le centre du village et le bord de l’océan.

Etant à la recherche d’un lieu plutôt informel pour le déjeuner, nous voici au réputé « Brick Alley » qui se positionne comme restaurant et pub.  Evidement les endroits connus ne sont que difficilement accessible sans réservation et une fois passé chez l’hôtesse à l’accueil, c’est plus de 45 minutes d’attente. Que cela ne tienne, le quartier est animé et une ballade pendant ce temps que sera qu’appréciable.



Situé dans l’une des rues les plus commerçantes, l’extérieur plutôt classique ne laisse pas présager de ce qui se passe à l’intérieur. Un lieu plutôt dans le style bar à l’américaine et vraiment très bien décoré. Maintenant certains pourraient comparer cela un peu à du « Hard Rock Café » ou n’importe quel établissement des alentours d’Orlando en Floride pour le côté un peu exagéré de la décoration mais il n’y a rien à redire, c’est vraiment très réussi.





De vieilles enseignes un peu partout, des néons aux couleurs vives et d’innombrables objets de décoration de tout genre. Panneaux publicitaires, structures métalliques industrielles, enseignes lumineuses extérieures et même un coin-cheminée.




Dans une autre partie, un magnifique bar tout aussi décoré avec une ambiance survoltée.




Face à celui-ci, un buffet de salades dans une salle décorée avec une moto en l’air, un camion de couleur rouge et toujours ces enseignes métalliques d’époque. Vraiment une décoration réussie même si typiquement semblables à celles de certains autres endroits dans les lieux touristiques précités.





Passage au bar en attendant que notre table se libère et cela sera deux bières pression de production locale. A noter que la sélection est plutôt belle et large, que c’est plutôt inhabituel d’avoir autant de choix.


Passage à table dans une salle au fond peut-être un peu moins belle que celles autour du bar. Je ne sais pas pourquoi mais cela fait un peu plus cantine que restaurant. Bref une fois la table déblayée plutôt rapidement par le serveur, nous voici avec la carte qui propose un peu à rallonge une cuisine bien américaine. Tous les plats sont décrits avec précision et ne nous laissent que dubitatif. Pour ces raisons, le burger s’imposera.


Des « USDA Prime Gourmet Burger » avec fromage « pepper jack », bacon fumé au bois de pommier, tranches fraiches de piment jalapeno, servi dans un pain avec laitue, tomate, oignon et un aïoli sur le côté.

Bon c’est plutôt simple...un burger, il y a déjà l’apparence et là ce n’est pas très beau… Balancé sur l’assiette, ouvert avec fromage qui coule et lard ou plutôt bacon sur le dessus en croix, montagne de frites à l’allure graisseuse sur le côté.  Bon…la viande est quelconque et grasse, les frites vraiment huileuses et les accompagnements sans saveur, tomate insipide. Bref un burger plus que quelconque avec la classique série de ketchup bas de gamme sur la table.


On viendra avant tout pour l’ambiance et le décor car ce qui est dans l’assiette ne fut guère glorieux, en sachant que l’attente semble être inévitable.