La pizza est probablement le met le plus
connu, apprécié au monde et est disponible quasiment partout. Le nombre de compétitions
mondiales, les classements, les recettes sont innombrables et le savoir-faire
primordial sans oublier les ingrédients. Donc en 2025, ce n’est que peu
pardonnable que de ne pas savoir faire une pizza…d’après moi…
Santa Lucia fait partie d’un conglomérat de restaurants appelé Bindella qui se trouve aussi à Zürich ; en tout dix établissements et se vente d’être le no 1 de la pizza depuis 1965 ! Pâte faite maison, cuisson au feu de bois. A priori, tout pour être réussie. Plus d’une dizaine d’année d’existence et ici à Winterthour, juste en face de la gare dans un immeuble.
Une terrasse pas franchement attirante a moins de vouloir manger a tout prix à l’extérieur, mais une grande salle à manger plutôt vide ce dimanche midi. Nappes blanches sur les tables, le four a pizza au centre de la pièce. Je relève que celui-ci est parfait et à la forme attendue pour ce type de plat, comme en Italie et même dans certains endroits en Europe.
Décoration classique, comme dans beaucoup de trattorias.
La carte est donc celle d’un restaurant italien classique comme l’on voit souvent en Suisse. Par là je veux dire qu’il n’y a pas de plats régionaux italiens mais la liste de pizzas et autres plats italiens connus partout. En parlant de pizzas, il s’agit ici de pizzas de type napolitaines. La pizza napolitaine est haute sur les bords et très fine dans sa partie centrale, contrairement à la romaine. La croûte est haute et molle. Elle lui donne son aspect typique.
Pour un convive, une salade d’épeautre avec normalement sur la carte, grenade, olives, pois chiches, tomates semi-séchées, légumes variés. Pas vraiment ce qui est décrit, il y a du chou rouge, du chou blanc pas franchement des légumes de saison, et même du melon qui vraiment n’a pas grand-chose à faire dans une salade. U peu comme si l’on avait associé ce qui était disponible ce jour-là dans le frigo. Pas franchement terrible.
Alors la pizza…Cela sera la San Daniele, petites tomates, basilic et burrata de buffle. L’aspect et taille sont tout à fait dans les normes des pizzas napolitaines, mais le bord n’a pas du tout le moelleux que l’on pourrait espérer et se trouve même être un peu sec ; le goût est plutôt quelconque. La sauce tomate a séché sur la pâte et a été mise en trop petite quantité. Le jambon est irréprochable, deux tomates et demi « cerise », une burrata posée d’un bar sur le dessus, et une feuille de basilic…je dis bien une feuille ! Franchement c’est un peu une plaisanterie. Bref pour 29 CHF ce n’est franchement pas terrible…pas généreux, très quelconque, très loin d’une bonne pizza.
Je ne sais pas comment on peut encore servir ce genre de cuisine italienne sans aucune passion.
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