jeudi 14 août 2025

Santa Lucia, Winterthour

 

La pizza est probablement le met le plus connu, apprécié au monde et est disponible quasiment partout. Le nombre de compétitions mondiales, les classements, les recettes sont innombrables et le savoir-faire primordial sans oublier les ingrédients. Donc en 2025, ce n’est que peu pardonnable que de ne pas savoir faire une pizza…d’après moi…


Santa Lucia fait partie d’un conglomérat de restaurants appelé Bindella qui se trouve aussi à Zürich ; en tout dix établissements et se vente d’être le no 1 de la pizza depuis 1965 ! Pâte faite maison, cuisson au feu de bois. A priori, tout pour être réussie. Plus d’une dizaine d’année d’existence et ici à Winterthour, juste en face de la gare dans un immeuble.


Une terrasse pas franchement attirante a moins de vouloir manger a tout prix à l’extérieur, mais une grande salle à manger plutôt vide ce dimanche midi. Nappes blanches sur les tables, le four a pizza au centre de la pièce. Je relève que celui-ci est parfait et à la forme attendue pour ce type de plat, comme en Italie et même dans certains endroits en Europe.


Décoration classique, comme dans beaucoup de trattorias.




La carte est donc celle d’un restaurant italien classique comme l’on voit souvent en Suisse. Par là je veux dire qu’il n’y a pas de plats régionaux italiens mais la liste de pizzas et autres plats italiens connus partout. En parlant de pizzas, il s’agit ici de pizzas de type napolitaines. La pizza napolitaine est haute sur les bords et très fine dans sa partie centrale, contrairement à la romaine. La croûte est haute et molle. Elle lui donne son aspect typique.

Pour un convive, une salade d’épeautre avec normalement sur la carte, grenade, olives, pois chiches, tomates semi-séchées, légumes variés. Pas vraiment ce qui est décrit, il y a du chou rouge, du chou blanc pas franchement des légumes de saison, et même du melon qui vraiment n’a pas grand-chose à faire dans une salade. U peu comme si l’on avait associé ce qui était disponible ce jour-là dans le frigo. Pas franchement terrible.


Alors la pizza…Cela sera la San Daniele, petites tomates, basilic et burrata de buffle. L’aspect et taille sont tout à fait dans les normes des pizzas napolitaines, mais le bord n’a pas du tout le moelleux que l’on pourrait espérer et se trouve même être un peu sec ; le goût est plutôt quelconque. La sauce tomate a séché sur la pâte et a été mise en trop petite quantité. Le jambon est irréprochable, deux tomates et demi « cerise », une burrata posée d’un bar sur le dessus, et une feuille de basilic…je dis bien une feuille ! Franchement c’est un peu une plaisanterie. Bref pour 29 CHF ce n’est franchement pas terrible…pas généreux, très quelconque, très loin d’une bonne pizza.


Je ne sais pas comment on peut encore servir ce genre de cuisine italienne sans aucune passion.

mercredi 13 août 2025

Stricker's, Winterthour

 

Trouver une adresse selon mes critères à Winterthur n’est pas une chose simple sachant que tous les établissements servent un peu le même genre de cuisine, que la plupart du temps c’est sans imagination et probablement correspond aux goûts locaux. Nous ne sommes pas à Zürich et pas trop de propositions alléchantes dans cette ville. Mais cette adresse avait attiré toute mon attention car déjà le décor est assez charmant, on peut manger à l’extérieur sur une très agréable terrasse et les assiettes avaient l’air de sortir du lot avec quelques propositions culinaires plus intéressantes.


Niché dans le cœur animé de Winterthour, c’est un restaurant urbain à seulement trois minutes à pied de la gare. Un restaurant qui semblerait occuper le rez-de-chaussée d’une maison privée et difficile de dire si les étages du dessus sont des appartements ou non.


L’intérieur présente un design moderne imprégné d’une attention méticuleuse aux détails mais évidemment en été on préfère manger à l’extérieur. Un bar, des tables et chaises hautes pour les périodes hivernales.


Un charmant jardin oasis offre une évasion invitante pendant les mois d’été qui ressemble en fait à l’extérieur d’une maison de ville.  Arbres, graviers, mobilier de jardin, parasols si nécessaire, vraiment un cadre charmant et une ambiance plutôt inattendue pour ce quartier. Une adresse parfaite pour une soirée d’été en couple ou entre amis.


Le restaurant propose une cuisine internationale et fraîche du marché ainsi que des plats de saison et végétariens. Plutôt des plats types fusion qui vont du Moyen-Orient aux USA… des dips, des salades, des plats dans un style burgers et autres propositions.


Après quelques hésitations nous décidons de prendre une salade intitulée bol de salade avec des falafels « maison ». Salade que l’on pourrait prendre en plat principal mais que l’on se partage comme entrée. On y trouvera de la salade verte, du fenouil, de la patate douce, des graines de chia, des graines de lin, du radis, de la pêche, des tomates cerises et sur le dessus trois falafels bien doré qui s’avèrent être plutôt bons. Salade très agréable et parfaite pour une entrée un peu différente.


Puis en plat principal, on se décide pour le « Carnitas Burger » avec du « Pulled Pork » dans une sauce mole à l’orange, cumin et cannelle, salade de chou et tomate dans un petit pain brioché. Le porc effiloché, aussi connu sous le nom de « pulled pork », désigne une préparation originaire d'Amérique du nord à base de viande de porc (généralement issue de l'épaule) confite dans une sauce sucrée salée et cuite à basse température. La cuisson de la viande est parfaite. Dans la cuisine mexicaine, le mole (mot espagnol tiré du náhuatl mulli, « sauce » en français) est une sauce à base de piment, cacao, sésame, cacahuète, tomate et tortilla (frite et émiettée). Cette sauce est épaissie avec de la pâte de maïs ou, dans une moindre mesure, avec du bolillo. Ici la sauce manque de goût et se trouve être trop liquide. Ensuite je me serais attendu à avoir le « cole slow » dans un petit plat mais tout est empilé dans le « bun », rendant le tout pas franchement équilibré et surtout indiscernable au gôut. Le « bun » n’est pas terrible, un peu sec, et semble être vraiment industriel. Franchement on peu faire mieux pour ce type de pain. Puis servir du ketchup dans un ravier…ce n’est franchement pas terrible non plus…une sauce un peu plus sophistiquée n’aurait pas été compliqué à proposer comme pour la plupart de ce genre de plat aux USA. Les frites « semblent » aussi être industrielles et auraient être un peu plus soignées comme des « potatoes » maison. Pour 29 CHF, c’est vraiment décevant et à la limite baclé.


Comme vin, notre choix se fait pour un vin rouge italien, un Areale Primitivo di Manduria Giustini, robe rouge rubis aux reflets violets. Au nez, des arômes riches et intenses, de bonne complexité, avec des notes de cerise noire, de prune et de cerise. Un goût ample et équilibré, avec des tanins souples.


L’adresse est très sympathique, la terrasse plus que plaisante, le service attentif mais il y a des améliorations a apporter à la cuisine car pour « un classique de la maison » ; il y a plus qu’à redire surtout que ce n’est pas si compliqué de faire un bon sandwich avec un peu de technique dans le montage et dressage.

mardi 12 août 2025

Restaurant Barmelhof, Erlinsbach

 

Le restaurant Barmelhof est situé à 600 mètres d’altitude dans les collines au-dessus d’Erlinsbach, au pied sud du Jura, à la frontière cantonale entre les deux cantons de Soleure et d’Argovie. On y accède par une petite route qui grimpe sensiblement. Une grande bâtisse, une ferme sur le côté, le lieu est très agréable si l’on recherche un coin de nature.


La vue lointaine sur les Alpes par beau temps depuis la très agréable terrasse est très appréciable.



Cet établissement a été mentionné pour la première fois en 1645 ou 1648 et propose toujours une gamme de petits plats maison à l’orientation complétement Suisse. La majorité des produits proviennent de la grange de l’établissement et la truite arc-en-ciel qui est une des spécialités de l’adresse provient de son propre étang et de son eau de source. Une table qui aussi en certaine saison prépare du boudin noir et de la saucisse au foie. Les saucisses sont fabriquées sur place, avec l’aide d’un boucher.


Evidemment, ces mets ne sont servis que pendant la période de cochonnailles mais on trouvera toujours des mets bien locaux.


Bon la salade mêlée…nous sommes en Suisse et c’est la même sans aucune imagination d’ouest en est avec les sempiternels grains de maïs, les tomates sans goûts et cette sauce industrielle qui a toujours ce même gôut.


Un incontournable jambon cuit à l’os servi en tranche, servi avec des röstis. Ceux-ci sont particulièrement bien faits, avec la parfaite grosseur des morceaux râpés de pommes de terre, dorés, et pas trop gras.


Et comme dessert, les classiques meringues avec de la crème fouettée, que l’on préférera avec de la crème double mais ce n’est probablement pas la région.


Agréable service par des dames, jolie terrasse, cuisine simple mais bien réalisée.

dimanche 10 août 2025

Edú restaurant, Saint-Rémy-de-Provence

 

Il y a bien longtemps que je n’étais pas revenu à Saint Rémy de Provence et une balade dans la localité me laisse penser que la restauration est bien devenue banale, ciblant les flots touristiques journaliers. Mais c’est un peu en dehors de la cohue que se trouve une superbe adresse comme dans peu d’endroit car l’emplacement est vraiment très différent de ce que l’on peut trouver dans un restaurant classique. Quelques minutes en dehors du centre-ville et vous voilà dans un paradis !



EDÙ est un endroit très privilégié car se trouve dans une ancienne pépinière des Alpilles ! Un restaurant dans un magnifique jardin avec un bassin, des tonnelles, des allées avec de superbes arrangements de tables et surtout une ambiance comme dans peu d’endroits.



Un grand parking sur le côté, quelques pas avant d’arriver devant l’entrée où l’on vous prie de patienter quelques instants. Visiblement cela ne chôme pas, le restaurant semble plein, le personnel est afféré et l’on comprend bien que tout est savamment orchestré.


On mangera l’été à l’extérieur sous l’une des magnifiques tonnelles décorées avec beaucoup de soins, avec l’ensemble entouré de cyprès.

Tables de bistrot, chaises de jardin recouvertes de coussins, on dinera tout autour de la pièce d’eau centrale, dans les différentes allées de cailloux avec un énorme plaisir.


L’intérieur n’est pas en reste et tout aussi beau. Une grande pièce avec des banquettes murales et ses petits coussins jaunes soleil, de petites tables, des lustres de cordes, quelques peintures murales et au centre un cellier. J’ai cru comprendre qu’il y avait quelque part une pièce avec une cheminée et des tables en chênes mais probablement que l’accès n’est pas offert en été. Cette pièce se trouvant derrière un rideau.



Au fond, le bar, le coin dressage final et la cuisine ou la brigade est sur les charbons ardents ! Nous n’avons jamais constaté aucune attente, tout arrive a point, le service est d’une incroyable efficacité.


A la tête, Caroline et Guilhem Baillaud qui a une époque était au Café de la Place à Saint-Rémy et qui a donc repris cet établissement en 2022. Alors comment peut-on qualifier la cuisine de l’EDÙ ? Eh bien une cuisine méditerranéenne et pas que Provençale ! On passe sans difficulté de plats français à des plats italiens ou même du pourtour méditerranéen. Une cuisine du marché parfois réalisée au four à bois ou avec l’utilisation de la braise, des assiettes à se partager un peu sur le mode des tapas espagnols ou même plutôt des mezzés du Moyen-Orient.


La carte se trouve plutôt être un magazine type décoration avec des photos qui exposent les plats servis. Mais sachez qu’il y aura toujours des suggestions du jour.


En tout cas il ne faut manquer leurs Pizettes au feu de bois, qui sont d’excellentes petites pizzas avec une pâte type napolitaine vraiment parfaite. En proposition du jour, une délicieuse Pizz’saladière qui normalement est composée d’une pâte à pain, d’une compotée d’oignons et de pissalat, une sorte de pâte obtenue après macération de sardines, d’anchois et de condiments qu’on ne trouve plus aujourd’hui mais qui lui a donné son nom.


De la poutargue avec un peu huile d’olive, du citron, le tout accompagné d’une focaccia avec une texture parfaite comme les pizzettes. Ce produit fabriqué avec des d’œufs de mulet séchés est coupé en fines lamelles, un peu de ciboule sur le dessus.



Un excellent plat chaud avec des aubergines gratinées cuites au feu de bois. En fait il ‘agit d’une parmigiana. La Parmigiana, aussi appelée Parmigiana di Melanzane ou Melanzane alla Parmigiana, est un plat italien classique composé d’aubergines finement tranchées, farinées et frites, recouvertes de sauce tomate et de fromage, puis cuites au four. La Parmigiana fourrée à l'aubergine est la version italienne la plus ancienne et toujours unique.


Une salade fraicheur composée de tomates, melon, oignons rouges feta, olives noires et basilic qui ira parfaitement comme complément de ce repas.


Une seconde pizette tout aussi bonne à l’anchois et brousse au citron confit.


Tout est amené au même moment par le personnel souriant sur une sorte de grande planche, c’est donc parfaitement organisé pour qu’il n’y ait pas d’oubli.


Et en dessert un très bon riz au lait.


Sans oublier une parfaite et légère pavlova aux fruits rouges, un dessert qui avait un peu disparu et qui revient à la mode.


On pourra ici goûter les meilleures références en vin de la région comme par exemple cet Equinoxe Domaine de Lauzières, un vin qui dévoile des arômes de cerise noire et de réglisse. Une pépite bio venue tout droit des Baux de Provence.


De belles assiettes gourmandes et variées, une ambiance festive, un cadre unique, une adresse originale qui ne peut que séduire par la qualité de sa prestation.

mardi 5 août 2025

Chez Michel, Marseille

 


A vrai dire, je ne me rappelle plus quand fût ma dernière bouillabaisse et si même j’en ai mangé une vraie dans ma vie…c’est peu dire… Maintenant j’imagine que je ne suis pas le seul car c’est un plat emblématique de la cuisine française et très souvent, cela n’est que des réinterprétations ou alors tout juste du poisson avec une soupe…


De passage à Marseille, impensable que de ne pas au moins une fois y manger ce plat qui je le répète est probablement l’un des cinq plats les plus connus de la cuisine française. Quelques hésitations sur l’adresse car deux lieux me sont recommandés, finalement c’est au cultissime Chez Michel que nous nous rendons.

Bien évidemment tout le monde connais l’adresse puisqu’elle existe depuis 1946 ! Ici tout le monde considère que c’est de l’authenticité, une recette sans concession, des produits de qualité et un service exemplaire, donc absolument tout pour me séduire.

Le patron bien évidemment n’est plus Michel mais Paul Visciano qui est sont petit-fils. Anecdote amusante et émouvante, sur la carte…une ancienne photo où l’on voit la famille et Paul petit enfant.  Paul est un personnage, vraiment comme on espérerait rencontrer dans un tel établissement. Aimable, souriant, avec bien sur un accent et légèrement l’impression d’être un peu dans un film si vous voyez ce que je veux dire. Une personne pleine de charme à qui l’on confie sans aucun doute les clefs de la voiture…ou du moins le choix de ce que l’on doit manger. On comprendra immédiatement que ce monsieur veille au respect d’une certaine condition d’excellence.

L’établissement se trouve dans un chouette quartier appelés les Catalans, un quartier du bord de mer de Marseille, au début de la corniche. La toponymie de ce quartier remonte au XVIIe siècle et est due à l'arrivée d'un groupe de pêcheurs catalans qui s'étaient installés dans une infirmerie désaffectée, l'ancien Lazaret dont des vestiges sont encore visibles.

Ici, tout ce que vous mangez vous est présenté cru voire vivant et se trouve dans des paniers en pleine salle déposés sur un pointu. Pas de congélation ni d‘élevage, uniquement du poisson sauvage.



À Marseille, le « bateau pointu » est en réalité appelé une barquette marseillaise. C'est une barque de pêche traditionnelle en bois, caractérisée par son galbe, sa poupe pointue, sa proue droite avec le capian (un éperon à l'avant), et son utilisation pour la navigation en mer Méditerranée. Historiquement utilisées pour la pêche, ces embarcations colorées sont aujourd'hui des emblèmes du patrimoine maritime marseillais et peuvent être admirées et même louées pour des balades dans le Vieux-Port.



Ce que j’aime particulièrement c’est ce décor un peu années 50 qui n’a pas changé d’un iota. Nappes blanches, anciens tableaux de marins, service habillé comme dans le film « le Grand Restaurant », cela a énormément de charme et le lieu est d’une probable autre époque. C’est vraiment magnifique ! Bien sur nous ne sommes pas les premiers et toutes les stars sont passées Chez Michel, les politiques aussi, et bien entendu les épicuriens.




On pourrait faire le repas qu’avec cette bouillabaisse mais on se laisse tenter par les supions poêlés à l’ail et au persil. Pour en manger souvent en Catalogne, ceux-ci sont très différents, et plus proches des saveurs de cuisses de grenouilles poêlées, forcément délicieux.


Une sole parfaitement poêlée pour un convive, poisson pêché le matin même au large de la baie !



Puis cette fameuse bouillabaisse, autrefois les pauvres pêcheurs préparaient un ragoût fait de poissons de roche, qu’ils n’avaient pas pu vendre.

Les poissons sont tout d’abord présentés en entier sur un plateau.


Le bouillon est fumant, avec tous les arômes des poissons de Roche lié au safran. L’aïoli et la rouille ont fière allure. Les croutons sont juste dorés. Servis séparément, les poissons sont préparés et découpés en filets. C’est franchement appétissant, fameux et on en redemande. Paul est fier de servir ce plat élaboré à sa façon, exactement comme le fondateur du restaurant, Michel le faisait. Bouillon exquis fait tous les matins à base de poisson et de crustacés, ail, pommes de terre, tomates, de l’abondance de safran et d'herbes provençales, rouille et aïolis faits à la perfection et mangés sur du pain, et bien sûr la sélection des poissons comme de la vive, du grondin, du congre, de la rascasse et peut-être d’autres poissons, mijoté dans le bouillon à la minute et soigneusement préparé à côté de votre table.


Ici la bouillabaisse est servie de deux façons : d’abord le bouillon, limpide, profond, salin, délicatement safrané et bougrement iodé. Puis les poissons, qui varient selon la pêche et parfaitement découpés minute, escortés de pommes de terre cuites dans le bouillon et de croûtons à badigeonner de rouille ou d’aïoli.


Bien entendu, un blanc de cassis, du Domaine du Paternel élaboré à partir de Clairette, Marsanne et Ugni blanc et Bourboulenc issu d'un terroir argilo calcaire.


Merveilleux voyage des sens dans la mer et la terre de la Méditerranée...  Un gueuleton qui mérite d’être goûté au moins une fois dans sa vie ne serait-ce que pour apprécier une authentique bouillabaisse et manger dans une atmosphère unique.